La Chambre de commerce, d’industrie et de services -CCIS-RDC- a échangé, lundi 29 mai au cours d’une rencontre préliminaire, avec les entrepreneurs RD-congolais de différents secteurs notamment l’agriculture, l’élevage, la pêche, la maroquinerie, la pharmacie. Les échanges ont tourné autour des opportunités à saisir en adhérant à la CCIS-RDC. Selon Jean-Robert Isifua Bokumbe, adhérer à cette structure de réseautage présente, pour l’entrepreneur, l’avantage d’évoluer dans une synergie. Les membres de la CCIS-RDC, a-t-il expliqué, ont la facilité d’échanger des informations importantes en rapport avec l’entrepreneuriat.
A l’en croire, cette chambre spécialisée se fonde sur trois piliers: économique, institutionnel et social, tout en misant sur le réseautage des entrepreneurs RD-congolais. Objectif: promouvoir leurs activités et bannir la léthargie qui gangrène le milieu entrepreneurial RD-congolais, souvent obligé de dépendre des étrangers. «Une société ayant une ancienneté de 15 ans ou de 20 ans doit être en mesure de réaliser de grands projets, des constructions, des usines, des constructions des immeubles, des routes, des écoles, des industries, des situations qui apportent véritablement une valeur ajoutée», a souligné le président de la CCIS-RDC, avant de reconnaitre la difficulté de la tâche, impossible à exécuter en solitaire.
«Voilà pourquoi nous avons créé la Chambre de commerce pour rassembler les congolais entrepreneurs qui ont déjà leurs entreprises qui existent depuis des années…, qui ont leurs travailleurs, leurs salariés, qui ont leurs moyens, pouvoir nous rassembler pour constituer une force, mettre nos moyens intellectuel, matériel et surtout financier, ensemble pour faire de grandes choses. Nous sommes fatigués d’être à la traîne», a-t-il justifié. Jean-Robert Isifua Bokumbe est d’avis qu’il faut «doubler les efforts pour faire des grandes choses, même jusqu’à dépasser les limites», tout en se référant à la «banque des projets» de la Chambre, véritable baromètre.
Dans un autre régistre, le numéro 1 de la CCIS-RDC a mis un accent sur le social dans la responsabilité sociétale d’une entreprise. Loin de s’arrêter, la CCIS-RDC a promis de multiplier des rencontres similaires avec les responsables des institutions bancaires et autres organisations, tant nationales qu’internationales. Clairement, la CCIS-RDC a décidé de jeter un pont entre elle et les entrepreneurs RD-congolais mais aussi d’être une interface entre ces acteurs économiques et les banques ou encore les institutions de microfinances en vue de faciliter l’accès aux crédits.
De l’avis de Martin Mutanda, expert et administrateur au sein de la CCIS-RDC, un entrepreneur est censé «connaître en long et en large le marché à exploiter pour être en mesure d’accroître son entreprise». Dans son intervention axée sur 5 points, Martin Mutanda a insisté sur les relations et autres réseaux qui rendent possible le succès dans les affaires. Il s’est ensuite attardé sur le business proprement dit, gage des bénéfices, et sur les projets d’accompagnement d’un gestionnaire d’entreprise.
Séduits, les entrepreneurs présents ont délié leurs langues pour saluer l’initiative. «Les impressions sont très brillantes, très bonnes, la prestation du président de la Chambre qui nous a présentés les activités ainsi que la vision de la Chambre, tout ça nous a beaucoup séduits et c’est ce qui a fait que nous puissions adhérer à cette Chambre pour devenir un des membres les plus actifs dans l’avenir», a promis Freddy Biselele, responsable de l’entreprise Biorex, au nom des tous les participants.
La CCIS-RDC, dont le siège est installé dans la commune de la Gombe, a été officiellement lancée le 14 avril 2023 dans l’objectif de créer une dynamique économique en RD-Congo en associant plusieurs opérateurs économiques du pays et d’ailleurs. Elle s’intéresse également aux petits commerçants en vue de les aider à booster leurs activités. La CCIS-RDC est également une chambre multilatérale et ouverte au monde. La CCIS-RDC est, par sa nature et son objet, une association sans but lucratif à caractère économique, industriel et social. Elle est apolitique et confessionnelle.
