Aussitôt lancée en RD-Congo, la Chambre de commerce, d’industrie et des services -CCIS-RDC- s’est livrée dans le fond du travail. Elle s’est dite prête pour la création urgente des écoles professionnelles en RD-Congo, pour permettre au pays de rassembler, de dénicher les vraies compétences dans chaque domaine de travail, afin d’assurer comme jurer, le développement durable du secteur économique RD-congolais. Son président, Jean Robert Isifua Bokumbe, l’a fait savoir, le vendredi 19 mai 2023, au cours d’un point de presse qu’il a animé pour faire la restitution de son dernier voyage d’affaire à Rabat au Maroc.
«Lors de mon voyage d’affaire au Maroc, nous avons eu à conclure une convention de partenariat économique avec la Chambre de commerce, d’industrie et de service de la région de Rabat-Salé-Kénitra -CCIS-RSK. Confiant de nos discussions, les partenaires marocains m’ont remis trois lettres d’intentions pour témoigner de leur engagement à travailler ensemble avec la RD-Congo. Au-dessus de tout, nous nous sommes mis d’accord à créer des écoles strictement professionnelles et techniques pour détecter et développer les capacités humaines à mettre au profit du secteur économique de notre pays», a déclaré Jean Robert Isifua devant la presse.
Le président de la CCIS-RDC a, par ailleurs, relevé que l’existence des dites écoles s’avère indispensable dans la mesure où elle tend à aider l’État dans le développement et la mise en œuvre du projet de fabrication des batteries électriques qu’il a déjà, par exemple! Au Maroc, le président Isifua a pris part à plusieurs réunions et a effectué d’énormes visites d’usines. Il a en outre donné certains gages en ce qui concerne, essentiellement, les capacités de faisabilité, les moyens matériels et financiers.
Les intérêts de la convention signée
Pour lui, cette grande chambre marocaine représente de centaines d’entreprises dont la majorité vend ses produits à l’international avec une expérience de plusieurs décennies. «C’est ici que se trouve l’intérêt de la signature de notre accord. Nous avons signé la convention pour ramener ces entreprises à caractère industriel en RD-Congo. Question de permettre aux hommes d’affaires d’ici de faire partie de l’actionnariat de ces usines, parce que nous tablons sur l’implication de tous», a-t-il souligné.
À l’en croire, la signature de ladite convention prend sans faille la direction des politiques fixées par la RD-Congo et les autres pays africains de renforcer, entre eux, leurs relations économiques à travers la Zone de libre échange continentale africaine -ZLECAF-, qui matérialise la volonté des Etats africains de développer des relations d’affaires interrégionales.
Bien avant, Jean Robert Isifua avait indiqué que sa manière de faire pour le compte de son ASBL consiste beaucoup plus à mener une révolution d’approche, avec finalité d’assurer le développement des entreprises RD-congolaises. «L’efficacité et la vision de la CCIS-RDC se donnent en faveur des entrepreneurs RD-congolais que nous sommes. Notre structure est tenue par trois piliers qui sont: l’existence d’une banque de projets, des outils de concertations et le social», a-t-il dévoilé à ses interlocuteurs.
Les retombées des premiers pas de la CCIS-RDC
Il s’agit en premier lieu, a-t-il laissé entendre, de l’installation, dans les tout prochains jours, d’une usine marocaine en RD-Congo parce que la CCIS a fait une démarche économique.
«Second, en septembre prochain, sur initiative de l’Agence nationale pour la promotion de l’industrie -ANAPI-, une mission de la Confédération générale des entreprises du Maroc -CGEM- sera à Kinshasa. Ensemble, nous allons échanger puisque nous avons déjà élaboré un plan d’action de projet d’échanges d’activités», a-t-il signalé.
La CCIS-RDC existe et travaille en RD-Congo depuis son lancement à Kinshasa le 14 avril 2023. Son objectif est d’assurer un développement durable de l’économie RD-congolaise par l’existence d’une dynamique économique, renforcer la capacité de travailler et élargir jusqu’à l’international les opportunités d’affaires, surtout pour les entreprises RD-congolaises. Pour tout bien faire, ladite organisation compte fortement sur l’accompagnement de l’État.
Parousia MAKANZU