Les candidats invalidés à l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale brisent le silence et contrattaquent. Dans une déclaration rendue publique dimanche 31 janvier 2021 à Kinshasa, ces candidats qui se sont constitués en collectif, ont dénoncé les griefs qu’ils qualifient de fallacieux retenus pour les écarter de la course au perchoir. «Il sied de rappeler que suite à l’arrêt R. Const 1452/1463/1464 de la Cour constitutionnelle en son 23ème feuillet, le mandat du député national n’est plus impératif et possède désormais la caractéristique d’être général, libre et non révocable. L’élu est donc libre d’exprimer ses opinions et ses ambitions sans être l’obligé ni de son parti politique ou de son regroupement politique», ont rappelé ces candidats invalidés qui estiment que l’acte posé par le Bureau d’âge viole l’arrêt susévoqué de la Haute cour.
Déterminés à être rétablis dans leurs droits légitimes afin de permettre à la plénière de se choisir des membres du nouveau bureau de manière ouverte et transparente, les candidats invalidés pour l’élection du bureau de l’Assemblée nationale ont décidé de saisir le Conseil d’Etat et la Cour constitutionnelle. Dans la même optique, ils ont pris l’option de saisir aussi le Comité de droits de l’homme de l’Union interparlementaire à Genève en vue de dénoncer ce qu’ils considèrent comme violation des droits parlementaires en RD-Congo.
Curieusement, tous ces candidats membres du FCC ont été invalidés entre autres pour s’être présentés en indépendant. Ci-dessous, la déclaration du collectif des candidats invalidés.
DK