Pour conduire à bon port son sondage sur les gouverneurs, l’institut Les Points les a repartis en deux groupes: les gouv’ des provinces non démembrées et ceux des provinces démembrées. «Les gouverneurs des provinces non démembrées bénéficient des avantages que leurs collègues des provinces démembrées n’ont pas», explique cet institut.
Dans les rangs des gouverneurs des provinces non démembrées, Jacques Mbadu Nsitu du Kongo Central mène la danse avec 82% pour avoir «réussi à rapprocher l’administration des administrés et à protéger ces derniers des attaques des miliciens du mouvement mystico-religieux Bundu Dia Mayala». Gouverneur de Kinshasa depuis 2007, André Kimbuta occupe la 2ème position avec à son actif une cote évaluée à 58%. Selon Les Points, les stratégies de Kimbuta pour lutter contre le phénomène Kuluna ont porté du fruit quand bien même la capitale est envahie par des ordures puantes. Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu, se classe 3ème et glane 55% de cote grâce notamment à une organisation réussie de la conférence des gouverneurs, récemment tenue à Goma.
Du côté des gouverneurs des provinces démembrées, Richard Muyej Mangez porte le laurier. Il engrange 70% de suffrages exprimés grâce à ses actions innombrables visant le développement de sa province, le Lualaba. Il est talonné par Alphonse Ngoy Kasanji du Kasaï Oriental, crédité de 68% de votes.
L’achat et la pose de la pelouse synthétique sur l’aire de jeu du stade Kashala Bonzola ont permis à NgoKas de se retrouver dans ce hit des gouverneurs des provinces découpées.
Jean-Pierre Lola Kisanga, gouverneur du Haut-Uélé, pointe à la troisième position avec à la clé 57% de votes grâce l’octroi des 50 bourses. Cette initiative, la plus remarquable de ses actions en 2017, est considérée comme un apport considérable à l’éducation et, par ricochet, au développement.
Laurent OMBA