La plateforme de Bahati Lukwebo, deuxième force politique du pays et autonome depuis un an, tient au règlement de la crise actuelle par des voies pacifique et non violente. Elle prône le dialogue politique et social en vue de trouver le consensus de toutes les parties prenantes
La RD-Congo est secouée par une crise multiforme impactant négativement à la fois les secteurs économique, politique et social. C’est ce qui ressort du plaidoyer pour la paix, la sécurité, la stabilité, la bonne gouvernance politique, économique et sociale en RD-Congo lancé par l’AFDC-A. Le regroupement politique de Modeste Bahati, constatant «les limites, les incohérences et les insuffisances» de la coalition FCC-CACH, a tracé une voie de sortie de «la crise de légitimité qui affecte le bon fonctionnement des institutions et aggrave la situation politique, économique, sociale, sanitaire et sécuritaire» du pays. Le sénateur Bahati et sa troupe préconisent notamment «le rassemblement de toutes les forces en présence: FCC-CACH-AFDC/A-Lamuka pour un dialogue franc». Objectif: obtenir le consensus sur les questions électorales, le rétablissement du 2ème tour à l’élection présidentielle, la validation de la double nationalité, etc.
Le camp Bahati s’attend, à l’issue de ce forum national, à la composition d’un «gouvernement de missions, de taille réduite avec des personnalités expérimentées», à la définition des «priorités dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la fonction publique, de l’armée, de la police et du secteur privé».
Au sein de ce regroupement politique, «deuxième force politique du pays avec 145 élus directs et indirects», l’on confesse que le dialogue, étant quasi-inévitable face à la crise actuelle, devra tenir compte de ce que vaut chaque camp politique. L’AFDC-A, autonome depuis plus d’une année, ne peut être laissée en marge. «On ne peut chercher la paix, la cohésion sans faire avec l’AFDC-A», martèle-t-on dans le camp Bahati.
LOI
