En attendant de compléter le nombre de 500 députés de la quatrième législature de la troisième République par l’organisation de l’élection législative dans les territoires de Masi-Manimba et Yakoma où le scrutin était annulé et dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth où se pose le problème d’insécurité, la configuration de la nouvelle l’Assemblée nationale est déjà connue. Sur les 477 députés nationaux proclamés élus provisoirement par la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, 337 sont de nouveaux élus.
Venant de divers horizons, les 337 découvrent pour la première fois les méandres de l’hémicycle du Palais du peuple. Sur les 477 députés qui ont commencé à siéger, 140 sont des réélus, des anciens parlementaires qui connaissent bien l’Assemblée nationale. En fait ce sont des habitués des assemblées plénières qui, en réalité, sont sensés coacher les nouveaux députés pour la bonne marche des activités parlementaires.
Par rapport au volet genre, sur les 477 élus qui composent provisoirement la Chambre basse du Parlement RD-congolais, l’on trouve 416 hommes et 61 femmes. En fait, le nombre des femmes a diminué par rapport à la dernière législature. Il convient de souligner que le nombre de 500 députés sera complété avec l’organisation par la Commission électorale nationale indépendante -CENI- des élections législatives dans les territoires de Masi-Manimba et Yakoma où les scrutins étaient annulés à cause de la fraude électorale, de la violence et détention des DEV et autres effets électoraux retrouvés entre les mains des candidats. Il y a lieu de signaler que trois autres territoires n’ont pas vu les élections être organisées pour des raisons d’insécurité. C’est le cas des territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth.
