Apollinaire Diakabana, un opérateur culturel RD-congolais résidant en Suisse, a confirmé pour très bientôt la tenue de sa première compétition musicale dénommée «African Queens». African Queens est un concours national qui réunira de mars à décembre 2024, les filles de 16 à 22 ans -Girls Band- de la RD-Congo, du Burundi, de l’Ouganda et du Rwanda, pour réaliser en commun une chanson invitant les pays de la région des Grands lacs et les peuples africains à la paix et à l’unité. Les auditions se dérouleront dans les principales villes du pays pour sélectionner les 15 finalistes qui disputeront la finale à Kinshasa.
Au cours d’un point de presse samedi 24 mars à l’hôtel Memling, l’initiateur, concepteur et responsable global de ce projet a fait savoir que «African Queens intervient dans les domaines artistiques et culturels à travers la musique pour promouvoir la paix, la démocratie et les droits humains dans les pays des grands lacs». Apollinaire reconnaît que, depuis plusieurs décennies, la région des Grands lacs a toujours été le théâtre d’un des conflits armés les plus meurtriers depuis la fin de la seconde guerre mondiale entrainant des situations catastrophiques: pertes en vies humaines, pillages, paupérisations accélérées, maladies endémiques, destructions des infrastructures socio-économiques.
Ainsi, a-t-il invité toutes personnes éprises de paix, imprégnées de démocratie et qui militent pour un meilleur développement de l’humanité à bien vouloir l’aider à réaliser ce projet de «cœur», né d’une «conviction». Pour lui, la culture est un excellent moyen de rassembler les peuples. Mieux, de favoriser la réconciliation. «La musique adoucit les mœurs et répare les cœurs», a insisté Apollinaire Diakabana. Le projet African Queens sert à démontrer aux peuples des Grands lacs qu’ils peuvent vivre ensemble, sans haine ni méfiance. Seules les filles de nationalité RD-congolaise, domiciliées au Congo Kinshasa… peuvent compétir à ce concours.
Jimmy SITA