Le ministère des Affaires foncières est entré dans une ère de rigueur, de compétence et surtout des actions à impact significatif depuis l’avènement de Molendo Sakombi. Ce dernier tient dur comme fer à contribuer significativement à la réalisation de l’ambitieux programme du gouvernement. Une seule action s’impose: réaliser les assignations budgétaires qui «obligent le ministère des Affaires foncières à réaliser la somme en francs congolais de cinquante sept milliards six cent soixante et un million huit cent quatre-vingt-neuf mille sept cent trente-cinq francs congolais au regard du programme ambitieux du gouvernement de la République pour l’exercice 2020». Un objectif de taille que Molendo Sakombi entend réaliser coûte que coûte. Il a commencé par battre le rappel des troupes pour les rendre conscientes de la grandeur du travail à abattre. Dans une circulaire du lundi 21 octobre 2019, adressée aux conservateurs des titres immobiliers et aux chefs de division du cadastre des circonscriptions foncières, le ministre Molendo Sakombi a clairement fait savoir à ses destinataires que la réalisation de cet objectif implique de «peaufiner des stratégies pour répondre aux attentes du gouvernement». Dans la même note, il leur a soufflé quelques stratégies simples mais efficaces pour pouvoir atteindre ces assignations qui font passer le secteur des affaires foncières de CDF 33.250.368.257 pour l’exercice 2019 à CDF 57.661.889.735 pour 2020. Soit un taux de croissance de 73,4%.
Ces stratégies consistent notamment à «fixer des assignations pour chaque circonscription», à «suivre personnellement les modes de calcul lors de la taxation», à se «rassurer du recouvrement pour le compte du Trésor public à l’établissement de chaque titre foncier et immobilier».
Question de prévenir les conservateurs des titres immobiliers et les chefs de division du cadastre des circonscriptions foncières et aussi de booster leur moral, Molendo Sakombi n’écarte pas l’idée des sanctions. «Faute de les réaliser, il me reviendra de procéder à la cotation administrative et d’en tirer toutes les conséquences», a-t-il souligné. En bon visionnaire, Molendo a pris des dispositions pour accompagner les différents acteurs du secteur dans leur travail. Il s’agit notamment de l’actualisation de la mercuriale des expertises immobilières. L’objectif est de leur «permettre de dégager à juste valeur les droits proportionnels d’enregistrement lors de chaque mutation». Dans sa note circulaire, le ministre Aimé Molendo a en plus demandé à ses destinataires «d’accorder une attention particulière à la valeur vénale déclarée lors des transactions immobilières aux actes de ventes complaisants».
Laurent OMBA