Contre toute attente, l’ONG Association congolaise pour l’accès à la justice -ACAJ- vient de faire un revirement spectaculaire. Cette structure dirigée par Me Georges Kapiamba confirme que «les éléments fournis par Ventora à l’ACAJ établissent que la Gécamines avait effectivement obtenu un prêt de 128 millions d’euros, sur une ligne de 200.000 millions, auprès de Fleurette Mumi suivant l’accord signé le 2 octobre 2017 et que ces fonds n’avaient pas été détournés. Des propos ressortis d’un communiqué de presse qui démontrent que le président de l’Intersyndicale de la Gécamines Schadrac Kasongo Mabwisha avait raison de déclarer «qu’il y avait un acharnement inutile contre les dirigeants de cette société avec risque de pénaliser les travailleurs de la Gécamines qui ont bénéficié de la bonne politique du comité de gestion actuel de leur société». Pour Schadrac Kasongo Mabwisha, le fait que l’ACAJ confirme l’effectivité du transfert de 128 millions d’euros à la Gécamines par la société Fleurette Mumi démontré que tous les faits mis à charge des dirigeants de la Gécamines étaient faux et archifaux. Il faut noter par ailleurs que ce combat pour la vérité mené par le président de l’Intersyndicale de la Gécamines a été l’occasion pour ces détracteurs malintentionnés de monter des stratégies pour nuire à sa réputation. Des tracts circulent sur les réseaux sociaux avec comme objectif de salir la réputation de Kasongo Mabwisha accusé de détournement à ses propres fins d’une somme de USD 80 000 ayant servi, selon ses détracteurs, à acheter des poulets, riz, huile pour ses «affiliés» à l’occasion de la fête de Nouvel an. Après plusieurs recoupements des informations, il s’avère que l’information est fausse. Plusieurs membres de l’Intersyndicale de la Gécamines dénoncent des faits non vérifiés qui relèvent d’une campagne d’intoxication pour entamer la crédibilité de Kasongo Mabwisha qui a défendu les intérêts des travailleurs en s’opposant catégoriquement à une quelconque attaque contre l’équipe dirigeante de la Gécamines. Pour les membres de l’Intersyndicale qui ont démenti cette information, les dénonciations calomnieuses qui circulent dans les réseaux sociaux sont l’œuvre des syndicats non représentés à la Gécamines et qui tentent de renverser l’actuelle équipe de l’Intersyndicale qui ne se contente que des cotisations syndicales données par l’employeur pour les agents conformément à la loi du pays. Les membres de l’Intersyndicale de la Gécamines disent témoigner et réitérer la confiance au président Schadrac Kasongo Mabwisha qui a fait montre d’une grande orthodoxie financière dans la gestion du budget de leur corps et dans le partage des droits dus à chaque Syndicat. Il faut par ailleurs noter que dans l’affaire 200 millions, l’ACAJ qui défend désormais la position soutenue par l’Intersyndicale pour le bien des travailleurs a stipulé que «les documents qu’elle a consulté prouvent que le 4 octobre 2017, sur demande écrite de Gécamines datée du 2 octobre 2017, Fleurette Mumi a transféré à la Gécamines la somme de 128 millions d’euros. Cette somme a été virée sur le compte n°05101-01002300022-05/EUR ouvert le 2 octobre 2017 sous l’intitulé Gécamines développement auprès de la RawBank. Le swift du transfert de 128 millions d’euros en faveur de la Gécamines a été émis par la banque Unicredit Group en date du 4 octobre 2017 en référence à l’accord de prêt du 2 octobre 2017, créditant le compte de la Gécamines à la RawBank en passant par la banque ING à Bruxelles», précise l’ACAJ. Par ailleurs, cette association promet de publier incessamment un rapport détaillé sur la gestion du prêt perçu. Mais, avant cela, elle encourage la RawBank et surtout la Gécamines à lui transmettre leurs éléments afin de les exploiter dans son rapport. De son côté, l’Intersyndicale à travers son président Kasongo Mabwisha encourage cette association à faire plus des recherches la prochaine fois avant d’alerter le public sur un dossier dont elle ne maîtrise pas encore à fond les tenants et les aboutissants. L’Intersyndicale de la Gécamines estime par ailleurs que ces genres d’agissements risquent de jeter le discrédit sur cette ONG qui se dédit en plein jour. Pour rappel, la société Ventora Developpement -ex-Fleurette Mumi- réclame à la Gécamines son argent depuis le mois d’avril 2018, date de l’échéance de la dette telle que convenue dans le contrat. Cependant, cette société du portefeuille de l’État RD-congolais n’a jamais remboursé cet argent. Elle ne nie pas non plus la dette mais brandit les sanctions américaines imposées à Ventora comme raison pour ne pas la payer.
YA KAKESA