Par l’entremise de son vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères et intégration régionale, Léonard She Okitundu, la RD-Congo a déposé à l’ONU ses instruments de ratification de l’Accord de Paris, établi en 2015 en marge de la 21ème Conférence des parties -COP 21- à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique -CCNUCC. C’était au cours d’une sobre cérémonie organisée le 14 décembre 2017 au 36ème niveau du siège des Nations Unies à New York en présence du Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des questions juridiques et légales.
La RD-Congo vient de poser un acte démontrant son engagement à lutter contre le changement climatique qui, selon des analystes, sera à l’origine d’énormes conséquences dans l’avenir de l’Afrique. Il était plus que temps pour la RD-Congo de se ranger aux côtés de tous ces Etats ayant ratifié l’Accord de Paris. Ainsi, le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères et intégration régionale, Léonard She Okitundu, a remis auprès du Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des questions juridiques et légales, Miguel De Serpa Soraes, les instruments de ratification de l’Accord de Paris, établi en 2015 en marge de la 21ème Conférence des parties -COP 21- à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique -CCNUCC. Ce, après avoir été examinés et adoptés par les deux chambres législatives conformément à la Constitution et à la procédure arrêtée lors de la COP 21. Emu de compter un nouvel adhérant à l’Accord de Paris sur le climat, le SGA de l’ONU a dit toutes ses félicitations à l’endroit de la RD-Congo qui, par ce geste, «rejoint le concert des Nations dans la lutte contre le réchauffement climatique qui est une des plus grandes menaces contre l’Humanité et une priorité des Nations Unies». Après avoir déposé ce document, Léonard She Okitundu a déclaré que cet acte «démontre la volonté du Président de la République de positionner la RD-Congo dans le lot des Nations leaders sur les questions climatiques. Ce, d’autant plus qu’avec l’Amazonie et l’Indonésie, le bassin forestier du Congo, dont la RD-Congo, possède la majorité de la superficie, joue un rôle crucial dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre». L’appel de Minaku, lancé lors de son discours inaugural de la Session de septembre qui se clôture aujourd’hui, a finalement trouvé un écho favorable. Le Président de l’Assemblée nationale, ce vendredi-là, a estimé qu’aucun motif ne pouvait justifier la non ratification par la RD-Congo d’un instrument si important pour la sauvegarde de la planète. De cette manière, il avait manifesté toute sa volonté de classer parmi les priorités de la Session de septembre 2017 l’examen du projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de Paris et l’amendement de DOHA, non sans saisir de nouveau, au travers de son discours, le gouvernement à accélérer le dépôt au Parlement de ce projet de loi. Ce qui a été fait le mardi 10 octobre 2017 par le ministre de l’Environnement et Développement durable, Amy Ambatobe. L’engagement personnel du Speaker de la Chambre basse du Parlement se justifie, selon ses propos, par «le rôle central que jouent nos forêts -RD-congolaises- et autres ressources naturelles dans l’effort mondial pour la lutte contre le réchauffement climatique».
Laurent OMBA