L’Institut national de préparation professionnelle -INPP- continue de marquer de grands pas. Dans un bref délai, son site provincial situé sur la 11ème rue/Limete sera doté d’un laboratoire hydroélectrique moderne qui fera la fierté de la RD-Congo. Et pourquoi pas de l’Afrique centrale. La première pierre pour la construction de ce grand atelier moderne, mieux laboratoire moderne pour la filière hydroélectrique, dont les travaux de construction seront financés par l’INPP, a été posée, mercredi 13 octobre 2021, par le ministre près le Président de la République, Mme Nana Manuanina, en présence de MM Léonard Mota Ngaliema et Patrick Kayembe Nsumpi, respectivement président du Conseil d’administration ai et directeur général ai de l’INPP.
Le ministre près le Président de la République qui a représenté le ministre en charge de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale a grandement souligné que la date du 13 octobre 2021 restera à jamais gravée dans les annales de l’histoire de la RD-Congo dont la majeure partie de la population, surtout de l’intérieur du pays vit encore sans électricité. «Le présent projet est une réponse non seulement pour changer tant soit peu les conditions de vie dans les milieux ruraux, mais bien plus pour booster la production économique par l’usage des engins électriques pour un essor exponentiel du développement à l’échelle nationale», a martelé la ministre près le Président de la République. Le choix de l’INPP pour la construction de ce laboratoire, a-t-elle poursuivi, se justifie parce qu’il est une institution spécialisée dans la formation de la main-d’œuvre.
Les travaux de construction de ce laboratoire moderne seront financés par cet Institut national de préparation professionnelle alors que le PNUD va, lui, s’occuper de l’acquisition d’équipements. Le Dg ai Patrick Kayembe qui a donné cette information a fait savoir que ce laboratoire placera la RD-Congo parmi les quatre pays de la sous-région qui ont un tel outil de travail surtout en ce moment où les énergies renouvelables passent pour un enjeu international. Pour lui, les énergies alternatives sont d’une grande importance pour le développement d’un pays. Raison pour laquelle, a indiqué Patrick Kayembe, l’INPP s’est beaucoup focalisé sur la filière des énergies renouvelables. Cela, bien entendu, en commençant par la sélection d’un noyau des maitres-formateurs qui ont élaboré des programmes de formation pour les formateurs et les stagiaires.
«Ces programmes répondent non seulement à la résolution des problèmes de desserte énergétique, mais ils vont permettre aux jeunes d’entreprendre en créant de petites et moyennes entreprises spécialisées dans l’installation et la maintenance des panneaux solaires photovoltaïques», a clairement expliqué le Dg ai de l’INPP.
Pour lui, son établissement dans son rôle de structure étatique en charge de formation et de qualification professionnelle va, avec l’appui du PNUD, accompagner le Secrétariat général aux Ressources hydrauliques et électricité, dans le développement des modules de formation spécifiques sur les systèmes hydro-électriques à petite échelle, la formation des opérateurs des services énergétiques et les développeurs. Cela pour accroitre le taux d’accès à l’électrification à Kinshasa et dans les milieux ruraux. INPP ainsi que l’assistance technique sur les opérations d’entretien, de surveillance des microcentrales hydroélectriques et l’accompagnement médiatique », a déclaré Patrick Kayembe, Dg ai de l’INPP.
Dorian KISIMBA
