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La piste des auteurs de la répression de l’enrôlement de Salomon Kalonda mène vers le gouvernorat du Maniema, Coco, le chef de la sécurité du gouverneur Afani, et 14 autres suspects emprisonnés à Kindu

Moins de 20 jours après les attaques, en plein centre d’enrôlement à Kindu, contre Salomom Kalonda Della, le conseiller spécial de Moïse Katumbi, et des partisans Ensemble pour la République, la piste vers les auteurs de cette répression, qui s’est soldée par un mort et une trentaine de blessés graves, conduit droit au Cabinet du gouverneur du Maniema, Afani Idrissa Mangala. Son chargé de sécurité a été placé sous mandat d’arrêt provisoire, a appris AfricaNews mardi des sources judiciaires. Quatorze autres suspects ont également été placés sous mandat d’arrêt provisoire et transférés à la prison de Kindu.

En même temps que le chargé de sécurité mapé, la justice avait convoqué et entendu pour complicité le Dircab Séraphin Opango, le porte-parole Kaseya et l’intendant Ndelema.

Une personne a trouvé la mort et plus de 30 autres grièvement blessées à la suite des troubles survenus le 17 février, dans un centre d’enrôlement des électeurs à Kindu.
Ce jour-là, Salomon Kalonda, le haut représentant de Moïse Katumbi pour la région du Grand Kivu, a fait le déplacement de l’EP Mamboleo pour son enrôlement. Dans sa suite, des cadres et partisans du parti Ensemble pour la République venus l’accompagner. Mais tous ont fait l’objet d’une répression brutale de la part des jeunes sortis de nulle part, réputés à la solde du gouverneur intérimaire du Maniema.

Selon une des victimes, un député provincial katumbiste venu de Kinshasa, ces fauteurs de troubles, membres de l’UDPS, auraient été manipulés par le gouverneur intérimaire de province.

«Nous sommes partis du siège de notre parti pour le quartier Basoko où devait s’enrôler Salomom Idi Kalonda. Chemin faisant, nous avons rencontré des jeunes clairement identifiés de l’UDPS qui nous ont attaqués. Comme la procession était longue, nous avons assez résisté jusqu’au centre Mamboleo où le spécial Salomom Idi Kalonda s’est enrôlé. C’est au sortir du bureau d’enrôlement quand il a exhibé sa carte que nous avons vu des maitres de jeunes identifiés UDPS sortir de partout et nous attaquer», a raconté cet élu de Kinshasa.

Le gouverneur interimaire du Maniema, Afani Mangala, avait réfuté cette thèse, reconnaissant tout de même qu’il y a eu mort d’homme et des blessés. Mais la mise sous mandat d’arrêt provisoire du responsable de sa sécurité le met dans des sales draps et fait remonter vers lui-même la piste des auteurs de ces actes de barbarie.

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