A un peu plus de deux ans de leur tenue, les élections de 2023 sont au cœur des débats aussi bien dans les salons huppés que dans les états-majors socio-politiques. La Commission d’intégrité et médiation électorales -CIME- a donné de la voix mardi 23 mars 2021 à la faveur d’une conférence de presse tenue dans ses installations à la cité du Mont-Fleury.
«La CIME soutient la démarche faite, de commun accord, par les Confessions religieuses de plaider pour que l’Assemblée nationale priorise la réforme de la Loi organique dont le débat et l’adoption par les deux chambres prendront un temps relativement court», a déclaré Imam Moussa Rachid, président a.i de la CIME, s’affichant ainsi favorable aux réformes électorales.
Et d’ajouter: «la CIME salue l’engagement de la plateforme des Confessions religieuses dans le plaidoyer pour que l’Assemblée nationale fasse des réformes électorales une des priorités de cette session parlementaire».
L’Imam Moussa Rachid se convainc surtout que «la révision de la Loi organique de la CENI permettra la mise en place dans les meilleurs délais d’une nouvelle CENI qui, du reste, apportera des avis techniques relatifs à la réforme électorale». Cette orientation, la CIME l’explique en soulignant qu’il y a «une nette distinction entre la Loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI et la Loi électorale dont la réforme est plus complexe».
C’est ainsi qu’Imam Moussa Rachid a invité «les acteurs sociaux et politiques à ne pas jeter la confusion sur la démarche des Confessions religieuses qui, à aucun moment, a remis en cause la nécessité d’opérer des réformes électorales avant la désignation des nouveaux animateurs de la CENI et la tenue des prochaines élections».
Ce, avant de les appeler à faire preuve de plus retenue et de responsabilité dans les débats qu’ils engagent au sujet de ces deux lois, non sans louer leur engagement «dans un débat républicain en s’appuyant essentiellement sur des propositions concrètes en ce qui concerne les réformes électorales».
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