Les personnels de la Ligue nationale de football -LINAFOOT- travaillent dans des conditions précaires depuis l’avènement de Jean-Bosco Mwehu à la tête du championnat d’élite RD-congolais, a confié à «AfricaNews» une source proche de cette organisation. Elle a cependant dévoilé les traitements «inhumains» auxquels l’employeur soumet aux travailleurs. A l’en croire, la LINAFOOT a carence de matériels et ses employés n’ont pas de salaire. Ces derniers, a-t-elle déploré, ne vivent qu’avec l’argent de transport qu’on leur donne à la fin de chaque activité.
«Rien ne va à la LINAFOOT. J’en ai marre de travailler sans récolter les fruits de mon label. Quand je prends une journée de maladie, je ne suis pas remplacé parce qu’il n’y a personne qui est intéressé à faire le boulot pour ce qu’on offre. Certes, je suis en train de peigner la girafe. Nous travaillons dans des mauvaises conditions. D’ailleurs, depuis que je suis venu, je travaille avec mes outils de travail. Un championnat comme le nôtre manque des caméras et appareils photos», a-t-elle tonné.
D’autres sources révèlent que c’est par faute de moyens financiers que la LINAFOOT n’a pas pu imprimer les badges de tous les journalistes accrédités pour la saison 2023-2024. «La suite n’est pas connue pour les badges qui ne sont pas encore imprimés. La LINAFOOT est essoufflée financièrement», a-t-elle expliqué, ajoutant que la LINAFOOT n’est pas sponsorisée. Sans aucun doute, le sponsoring présente de nombreux avantages pour le monde du sport.
Au niveau financier, les sponsors permettent aux organisateurs du championnat de réunir la somme nécessaire pour l’élaboration d’un projet -les achats de matériaux pour le déroulement des matches, transports des personnels…. Toutefois, cette aide ne se limite pas seulement à l’argent, mais concerne aussi la visibilité de la compétition. En effet, un sponsor permet aussi au championnat de gagner en crédibilité. Aussi, le fait d’avoir un partenaire lui permet d’acquérir une image plus sérieuse et professionnelle.