Société

Kinshasa: Le stade Cardinal Malula se meurt

Cadre idéal devant abriter de diverses compétitions sportives, le stade Cardinal Malula se meurt. Son aire  de jeu, ses installations hygiéniques, ses vestiaires, ses entrées et  gradins se sont dégradés de manière inquiétante et sous la barbe des autorités compétentes. Les herbes folles sont en bonne santé et les eaux de pluies stagnent bien. Les matières fécales des enfants de rue continuent de dégager une odeur nauséabonde.

Fondé en 1935 par le père Raphaël de la Ketule, le stade Cardinal Malula étonne de par sa dégradation. Avec une capacité de 14.000 places assises, il a été construit pour abriter des compétitions de plusieurs disciplines sportives dont le football et le cyclisme. Bonne infrastructure sportive, ce stade ne reste que l’ombre de soi-même.  Véritable cadre sportif sous tutelle de l’Hôtel de ville de Kinshasa, le stade appelé autre fois Reine Astrid présente aujourd’hui les allures d’un champ abandonné. Les herbes poussent soigneusement comme dans un jardin botanique. Les aux de pluies ont pratiquement formé des petits lacs. L’aire de jeu est hors normes au regard des collines d’herbes et des affaissements  qui se voient clairement même de loin. Un coup d’œil rapide suffit de comprendre que le dernier coup de brosse de la peinture sur les murs date de la deuxième République. Parce que tout est délavé.

Reine Astrid. Ce stade qui a abrité plusieurs compétitions sportives est devenu orphelin alors qu’il fait partie du patrimoine de la ville de Kinshasa. Même le gouvernement central l’a pratiquement oublié. « Aucun ministre des Sports n’a jamais pensé à sa réhabilitation. Aucun. Même l’Hôtel de ville de Kinshasa ne s’en occupe pas », a déclaré un agent trouvé à la devanture de ce complexe sportif dont la dégradation inquiète. La RD Congo étant un pays de football mérite d’avoir des stades dignes de ce nom.   C’est le cas de ce complexe sportif qui conçu pour diverses compétions de diverses disciplines sportives. Voilà nécessite l’implication des autorités compétentes et des ONG pour le réhabiliter en vue de le rendre attractif pour générer des recettes dont le pays a besoin.

Jean Junior KANYINDA

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