Société

Kwango : le chef du village Kibongo sollicite l’implication des autorités politico-administratives

Le climat n’est pas bon entre d’un côté, les populations du village Kibongo dans le groupement de Kikwaku, dans le secteur de Bukanga- Lonzo, et de l’autre côté, les habitants du groupement Mongata, dans la commune rurale de Maluku. La pomme de discorde demeure la violation des limites territoriales caractérisée par le déterrement et la falsification des bornes posées à l’époque par l’administrateur belge, entre les provinces du Kwango et la ville-province de Kinshasa.
Dans une correspondance datant du 17 avril 2017 adressée au gouverneur de la province du Kwango, Pierre Tsangu Pingu-Pingu, chef de terre et du village Kibongo, accuse un groupe d’individus ayant comme meneur un certain Jean-Marie Kaledi résidant aux alentours du péage BRB/Batshiongo. A l’en croire, n’ayant pas qualité de propriété de terre, ces gens se livrent à la vente des terrains de champs, en complicité avec des éléments de la police commis de part et d’autre à cette frontière. Le chef Tsangu Pingu-Pingu sollicite l’implication du gouverneur de la province du Kwango, Larousse Kaboula, afin d’éviter d’éventuels troubles sanglants entre les populations riveraines.
Les provinces de Kinshasa et du Kwango risquent de connaitre une guerre civile au niveau de leur frontière entre le village Kibombo dans le groupement Kikwaku, secteur de Bukanga-Lonzo, et le groupement Mongata, dans la commune de Maluku. Visiblement, le climat est malsain entre les populations de deux coins. A l’origine, la violation des limites territoriales entre les deux provinces. Le chef de terre et du village Kibombo a adressé, le 17 avril dernier, une lettre au gouverneur de la province du Kwango pour solliciter son implication dans cette affaire.
A l’en croire, un groupe d’individus, sous la conduite de Jean-Marie Kaledi résidant au niveau de la station BRB/Batshiongo, se livrent au déterrement et à la falsification des bornes posées depuis l’époque coloniale par l’administration belge. «N’ayant pas qualité de propriété de terre, ces individus se livrent à la vente des terrains de champs en complicité avec la police de la place de part et d’autre de deux contrées Mongata et Kibombo pour leur intérêts égoïstes et partisans», lit-on dans ce document signé par le chef de terre et du village Kibombo situé dans la province du Kwango.
En vue d’éviter le pire dans l’avenir entre d’un côté, les habitants du village Kibombo dans le groupement Kikwaku et, de l’autre côté, les habitants du groupement Mongata, dans la commune rurale de Maluku, le chef Pierre Tsangu Pingu-Pingu sollicite l’implication du gouverneur de la province du Kwango, Larousse Kabula, afin de rétablir l’ordre. «Les autorités politico-administratives doivent nous aider d’urgence pour éviter ces conflits qui risquent de dégénérer à des troubles graves et sanglants qui seraient occasionnés par la confusion et la dispute des limites. Cependant, la tension est vive entre les deux contrées, nous ne saurons construire ni développer notre territoire, notre province dans l’insécurité et le désordre», démontre le chef Tsangu dans sa lettre, souhaitant que les relations de bon voisinage soient établies et continuelles à jamais pour l’intérêt primordial de deux peuples qui, à l’en croire, ont une très vieille histoire commune.
Olitho KAHUNGU

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