Le marché Mabanza au quartier Mankaka, dans la commune de Kimbanseke, se trouve dans un état de dégradation très avancé. Sans étalages confortables, les femmes et les hommes qui l’occupent, vendent leurs produits alimentaires et autres à même le sol. Dans l’exercice de leurs activités quotidiennes, ces vendeurs cohabitent bien avec les ordures qui jonchent les petites allées et les différents coins dudit marché.
Les odeurs nauséabondes dégagées par la pourriture des déchets ménagers n’inquiètent ni les agents de la commune de Kimbanseke commis pour la perception des taxes ni les administrateurs de ce lieu de négoce. Pourtant, cela expose ceux qui fréquentent ce marché aux maladies de mains sales. Face à ce tableau sombre, l’état désastreux du marché Mabanza doit interpeller les autorités communales.
Depuis une éternité, les marchands de ce petit complexe commercial ne font que lancer leurs cris d’alarme à l’endroit de l’autorité urbaine en vue d’une solution durable. Mais hélas! Le marché Mabanza reste toujours abandonné à son triste sort. En dépit de ses recettes générées à partir des taxes payées, chaque jour, par les vendeurs, la commune de Kimbanseke ne fait rien pour soigner l’image de ce marché communal. Même le bourgmestre de cette municipalité, Jeannot Canon Larose, qui avait promis de prêter main forte aux occupants pour réhabiliter ce lieu de business, n’a pas réaliser sa promesse.
«C’est ici notre lieu de travail à partir duquel nous arrivons à scolariser nos enfants, payer nos loyers et nouer les deux bouts du mois. Voilà pourquoi, nous ne cessons de demander au bourgmestre de Kimbanseke et au gouverneur de la ville de prendre en compte la réhabilitation du marché Mabanza pour sauver la plupart de Kinois de plus de six quartiers qui le fréquent pour s’approvisionner en divers produits», a déclaré Marie OK, vendeuse des légumes.
Selon les jeunes trouvés dans les abords de ce marché, il est plus qu’urgent que les autorités communales pensent à la rénovation du Marché Mabanza dont l’état ne cesse d’interpeller.
Elie KAFUNDA