Société

Bahati, encore la casse!

L'autorité morale de l'AFDC, Modeste Bahati
L’autorité morale de l’AFDC, Modeste Bahati
Le ministre de l’ETPS augmente unilatéralement et donc en violation des textes, le prix de la carte de travail pour les expatriés, passé de USD 500 à USD 2800… Grogne à la FEC dont les membres n’ont pas été consultés pendant que le marché de fabrication de la nouvelle carte est confié à une société contrôlée par des proches du boss  
Chassez le naturel, il revient toujours au galop! Modeste BahatiLukwebo est incorrigible. Cherchant à tout prix à se faire de l’argent et àn’importe quel moyen, le ministre de l’Emploi, Travail et PrévoyanceSociale a trouvé une autre source de son enrichissement illicite enaugmentant le coût de l’obtention de la carte de travail pour lesexpatriés qui est passée de USD 500 à USD 2800 par personne et renouvelable toutes les deux années.
Levée des boucliers à la Fédération des entreprises du Congo -FEC-, où les sociétaires ont émis immédiatement des protestations suivies de tous les opérateurséconomiques de la RD-Congo. Or, les textes qui régissent le domaine del’emploi précisent qu’aucune décision en ce domaine ne peut être priseen dehors des concertations entre les membres de la dite commission etles pouvoirs publics, à savoir le ministère de l’Emploi, travail etprévoyance sociale. Cette Commission nationale de l’emploi regroupeles délégués des principaux syndicats, ceux des ministères concernés,la FEC, l’ANEP et le conseiller financier du ministre de tutelle. Elleest présidée par le Secrétaire général du ministère du Travail et se
réunit pour examiner le nombre des travailleurs expatriés selon lepourcentage du nombre des nationaux. Cela, soit pour autoriser desengagements ou pour renouveler les cartes de travail.
Le malin et cupide BahatiLukwebo est cependant pris la main dans le sac. Des sources proches de la FEC confient qu’il vient de signer uncontrat avec une entreprise privée à laquelle il a confié la missiond’imprimer ces cartes de style dit biométrique alors que cette chargea toujours été de la compétence de la commission nationale d’emploiqui recourt souvent à l’Hôtel des Monnaies dont le coût est moinscher. Les dessous sont vite connus: ette société appartiendrait à Bahati lui-même. Elle est dirigée par un membre
de sa famille et d’autres hommes de main.
Des protestations ont fusé de toutes parts, notamment de la FEC, desentreprises commerciales privées et particulièrement des sociétésminières, du ministère des Mines et ses organismes spécialisés etrégies financières génératrices des recettes publiques, notamment la
DGI, la DGDA et  la DGRAD. Qui considèrent cette majoration excessivedu prix de la carte de travail pour expatriés comme un torpillage dela politique économique prônée par le chef de l’Etat et le Premierministre. Dans la mesure où elle décourage les investissements privés
en ces temps où la nation congolaise cherche des moyens pour organiser les élections locales, municipales, provinciales et sénatoriales.
BahatiLukwebo ne s’est pas arrêté là. Toujours pour assouvir sagourmandise et sa cupidité, il a lancé l’idée de la réfection del’hôtel Palace de la ville de Kisangani au prix de USD 7 millions. Une somme qui pourrait construire un autre hôtel 5 étoiles. Il veut ainsi se faire les poches sur le dos descontribuables et surtout des retraités. Voilà un homme qui n’est pas à
son premier coup et qui se vante d’accompagner le chef de l’Etat dansses efforts de la reconstruction et de la modernisation du pays.
Tino MABADA
 

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