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Une transition générale du type 1+4: recette de la SOCIREC

Au cours d’un point de presse organisé mercredi 5 juillet 2017 par la Société civile républicaine du Congo -SOCIREC- à l’occasion de la clôture de leur conclave, son président national Augustin Bisimwa a présenté leur plan opérationnel de sortie de crise en RD-Congo. Selon Bisimwa, la crise en RD-Congo tire son fondement sur la non-tenue des élections dans le délai constitutionnel, d’une part, et sur la difficulté majeur d’interprétation de la Constitution, d’une autre part. Ce plan propose une transition générale du type 1+4, dont Joseph Kabila reste Président de la République accompagné des 4 vice-Présidents.
La Société civile républicaine du Congo -SOCIREC- a présenté devant la presse son plan opérationnel de sortie de la crise prévalant en RD-Congo. Ce plan a été mis en place lors du conclave qu’ils ont organisé du 03 au 05 juillet. Dans ce projet, la SOCIREC a affirmé qu’il y a bel et bien la crise en RD-Congo. «La RD-Congo est de nos jours confrontée à un moment de crise, qui se généralise sur tous les plans de la vie d’un Etat. Cette crise tire son fondement sur la non-tenue des élections dans le délai constitutionnel, d’une part, et sur la difficulté majeur d’interprétation de la Constitution, d’une autre part. Aux côtés de cette crise qui malheureusement n’a pas été réglée par les deux derniers dialogues tenus en RD-Congo, se trouvent certaines évidences dégageant des indices qui prouvent que le pays va très mal et risque le pire», a souligné Augustin Bisimwa. Et d’ajouter: «parmi ces évidences nous avons: les difficultés de tenir les élections en décembre 2017 selon l’esprit de l’Accord du 31 décembre 2016 mal négocié, et la faiblesse dans sa mise en application; l’illégitimité générale de toutes les institutions de la République; la sensibilité de double nationalité soulevée au pays par les acteurs politiques de part et d’autre, une problématique qui fâche l’article 10 de la Constitution». Il a également souligné qu’à cette liste s’ajoutent les conflits manifestes et latents entre l’Etat RD-congolais et certaines puissances occidentales ainsi que la psychose générale due à la position politique, des unes et des autres et qui, selon la SOCIREC, constitue une sérieuse menace à la paix et à l’économie de la RD-Congo déjà très fragile. Face à cette situation, SOCIREC estime que le processus électoral est menacé.
Plan de sortie de crise
En vue de prévenir le pire qui s’annonce dangereux au pays, et organiser les élections dans un climat assaini, la SOCIREC a proposé un plan opérationnel de sortie et de prévention de crise. Bisimwa a proposé une transition générale du type 1+4, dont Joseph Kabila reste Président de la République mais il sera secondé par 4 vice-Présidents: 1er vice-Président issu du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement et alliés; 2ème vice-Président soit de l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre; 3ème vice-Président soit du Front pour le respect de la Constitution enfin 4ème vice-Président issu de la Majorité présidentielle. Il a également suggéré une gestion et de collégialité pour les institutions, à savoir: Parlement, gouvernement central, Cours et tribunaux, gouvernorats provinciaux, en donnant 45% des postes à la MP, 40% à l’Opposition et 15% à la Société civile. Par rapport à la durée de cette transition, la SOCIREC a souhaité qu’elle soit définie par les parties prenantes, qui doivent se réunir dans une table ronde, à tenir sous la facilitation des autorités coutumières avec l’accompagnement technique de l’Union Africaine. Par ailleurs, la SOCIREC a exhorté les acteurs politiques à adhérer à ce plan et s’interdire de prendre le peuple RD-congolais en otage. A l’Union Africaine et toute la Communauté internationale, elle a sollicité leur accompagnement et soutien à ce plan considéré comme solution idoine à la crise actuelle en RD-Congo.
Mymye MANDA       
 

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