«Les propos de DAKOR selon lesquels le gouverneur du Kasaï Oriental aurait transformé sa résidence officielle en un comptoir d’achat de diamant sont mensongers et dénoués de tout fondement. Ils relèvent d’une haine sans commune mesure des gens à la recherche des tous faux arguments pour obtenir à tout prix son départ même en faisant des alliances avec le diable», souligne Jean Bergman Nkongolo, président d’AKORDE
La succession fait mouche au Kasaï Oriental. Après le découpage territorial, l’heure est à la recherche des dirigeants qui doivent administrer les nouvelles provinces. Car le découpage a mis fin aux fonctions des anciens patrons qui assurent les affaires courantes.
Dans cette course au pouvoir, les anciens gouverneurs s’y sont également lancés. Les uns et les autres affûtent leurs armes quant à ce. C’est dans ce climat de conquête de pouvoir que le combat a commencé. Et la plupart des adversaires politiques ont choisi les médias pour attaquer leurs vis-à-vis. Ngoyi Kasanji, gouverneur sortant fait l’objet de critiques de tous genres.
Dans une mise au point faite par la Dynamique pour l’alternance au Kasaï Oriental -DAKOR-, le gouv sortant n’a rien fait pour sa province et doit partir. Il aurait échoué sur toute la ligne dans sa gestion de cette province diamantifère et aurait même transformé sa résidence officielle en comptoir d’achat de diamant. La réplique n’a pas tardé.
Faux et archi-faux, rétorque l’association des Amis du Kasaï Oriental pour le développement -AKORDE-, estimant que Ngoyi Kasanji est l’homme qui a remis cette entité administrative sur l’orbite sur les plans social, économique, sécuritaire et éducationnel, avec bien sûr, le concours de l’Exécutif national. Les faits sont têtus et parlent d’eux-mêmes.
La réplique des AKORDE à la DAKOR est directe. C’est du coup sur coup. Dans une déclaration rendue publique par Jean Bergman Nkongolo, président de cette association, la mise au point de la Dynamique pour l’alternance au Kasaï Oriental, une association qui n’a pas d’existence juridique, abandonnée par ses véritables initiateurs et récupérée par des adversaires politiques qui se sont fixés l’unique objectif d’obtenir le départ du gouverneur Ngoyi Kasanji de la tête du Kasaï oriental, quel que soit le résultat de son bilan, relève de la mauvaise foi.
AKORDE pointe du doigt accusateur Benoit Kazadi, ancien bourgmestre de la commune de Dibindi à Mbuji-Mayi, qui accuse le gouv de vouloir transformer ses échecs en victoires. Selon AKORDE, c’est avec l’élection de Ngoyi Kasanji qu’il y a eu le retour du Kasaï oriental au premier plan des provinces éducationnelles, tel qu’attesté par le ministère de l’EPSP. A cela s’ajoutent la chute libre des prix des denrées de première nécessité en province, la construction et l’équipement des hôpitaux de référence dans tous les territoires et deux villes, le retour des équipes du Kasaï oriental au premier plan du sport congolais et la construction d’un stade moderne, l’eau qui coule au robinet 24h/24 à Mueneditu, Ngandajika, Luilu, Lodja et Kabinda.
Ce n’est pas tout. L’éclairage public est rétabli à Mbuji-Mayi consacrant la fin des délestages dans la ville diamantifère. L’embelli de la desserte en eau potable à Mbuji-Mayi. Aussi, les efforts d’Alphonse Ngoyi Kasanji ont abouti à la liquidation de la mourante Sengamines consacrant à cet effet la création de la SCIM puis SACIM qui emploie actuellement plus de 500 travailleurs dans la province. «Alphonse Ngoyi Kasanji est l’un des rares meilleurs gouverneurs que le Kasaï oriental a connus, et sa candidature actuelle à la tête de la nouvelle province du Kasaï oriental est la mieux venue pour tout esprit soucieux de son développement», estime le président d’AKORDE.
Et de noter qu’il a fallu l’avènement de Ngoyi Kasanji à la tête du Kasaï oriental pour que cette dernière bascule dans l’agriculture d’autosuffisance alimentaire, mettant fin à l’importation des denrées de première nécessité des anciennes provinces sœurs du Katanga et du Kasaï occidental. «Durant son mandat, l’ancienne province du Kasaï oriental est restée caractérisée par la stabilité politique et la bonne gouvernance qui l’ont fait plébisciter meilleure province par les experts du PNUD en matière de démocratie et bonne gouvernance», rappelle-t-on. AKORDE note également qu’outre le contrôle exercé chaque année par la Cour de comptes et l’Inspection générale des finances, l’Assemblée provinciale du Kasaï oriental a toujours exercé son pouvoir de contrôle sur le gouvernement provincial. «C’est dans ce cadre que l’exécutif provincial ainsi que les chefs des entités territoriales décentralisées ont fait l’objet d’un contrôle rigoureux, lequel a abouti à la suspension et la révocation selon le cas de certains d’entre eux. Il s’agit notamment à titre exemplatif de Monsieur Muamba Kakanda, ministre provincial des Mines, Monsieur Benoit Kazadi Kabeya, ancien bourgmestre de Dibindi».
Ainsi, AKORDE annonce que les propos de DAKOR selon lesquels le gouverneur du Kasaï Oriental aurait transformé sa résidence officielle en un comptoir d’achat de diamant sont mensongers et dénoués de tout fondement. Ils relèvent d’une haine sans commune mesure des gens à la recherche des tous faux arguments pour obtenir à tout prix son départ même en faisant des alliances avec le diable. Toutefois, cette association reconnaît que le principe du dédoublement fonctionnel peut faire qu’une personne revête de plusieurs casquettes.
«C’est dans ce sens que la société NGOKAS TRADING SARL exerce ses activités, entre autres d’achat et vente de diamant dans des comptoirs situés dans des endroits fixes, contrôlables et accessibles par les services attitrés, comme tout comptoir établi dans la province du Kasaï oriental», précise-t-on. Pour elle, le gouvernement de la province du Kasaï oriental a toujours été contrôlé par l’Assemblée provinciale comme nous l’avons démontré ci-haut. A ce contrôle s’ajoute celui exercé par l’inspection générale des finances et la cour des comptes chaque année.
«Si réellement ladite assemblée était une chambre d’enregistrement des volontés du gouverneur, que diraient les initiateurs de la prétendue mise au point des contrôles annuels exercés par la Cour des comptes et l’inspection générale des finances?», s’interroge-t-on. Pour AKORDE, le passage d’Alphonse Ngoyi Kasanji à la tête du Kasaï oriental aura marqué les esprits par son caractère de bâtisseur, rassembleur et pacificateur. Et il ambitionne de rempiler.
Octave MUKENDI