Politique

Les femmes de l’APNG dénoncent le non respect de la parité dans les gouvernements provinciaux

Après la publication des gouvernements dans les provinces de Haut-Katanga, Kasaï, Sud-Kivu et Kinshasa, les femmes de l’Alliance des patriotes de la nouvelle génération -APNG-, parti cher à Adolphe Mwarabu, constatent que la parité n’est pas respectée. Raison pour laquelle elles montent au créneau pour dénoncer ce comportement. Selon Eudoxie Mangaza, présidente de la ligue des femmes de l’APNG, ces autorités violent intentionnellement l’article 14 de la Constitution qui exige un partage équitable du pouvoir tenant compte de la parité homme-femme. Par ailleurs, elle invite le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, entant que garant de la Nation, à veiller à ce que la parité homme-femme soit respectée dans les nominations aux postes de responsabilité dans tous les secteurs, dans le souci de construire un Etat de droit.

Le droit de la femme lui garantit par la Constitution semble être oublié par les autorités de la RD-Congo. Dans la plupart des instances du pays, la parité homme-femme est jetée dans les oubliettes. La publication des gouvernements dans les provinces de Haut- Katanga, Kasaï, Sud-Kivu et Kinshasa, vient de jeter encore de l’huile dans le feu. Car, une fois de plus, ces autorités n’ont pas tenu compte de la parité homme-femme. Indignées suite à ce manque de la considération à l’égard de la gente féminine, les femmes de l’APNG dénoncent avec dernière énergie ce genre de comportement empêchant le développement de la RD-Congo. «Nous avons suivi avec beaucoup d’attention la publication des gouvernements dans les provinces de Haut- Katanga, Kasaï, Sud-Kivu et Kinshasa, mais nous sommes dans le regret de constater que les femmes ne sont pas valablement représentées. Dans certaines provinces, il y a à peine une seule femme, quant aux autres, aucune d’entre elles n’y figure. Nous déplorons la discrimination que nous, femmes, subissons dans ce pays», regrette-t-elle. Et de s’interroger: «dans tous les partis politiques de la RD-Congo, il y a une ligue des femmes. Je me pose la question de savoir à quoi elles servent». Pour la présidente de la ligue des femmes de l’APNG, ces autorités violent délibérément l’article 14 de la Constitution qui oblige un partage équitable du pouvoir entre les sexes. Saisissant cette opportunité, Eudoxie Mangaza appelle toutes les femmes à la prise de conscience et à l’éveil patriotique pour faire respecter la loi en RD-Congo. «Nous lançons un appel à toutes les femmes des Sociétés civiles, des ONGs, des partis politiques et d’autres organisations à se lever pour mettre un terme à cette forme de violence basée sur le genre», lance-t-elle. Les femmes de l’APNG font également appel à la sagesse de Joseph Kabila, autorité morale du Front commun pour le Congo -FCC-, ainsi qu’à l’intelligence de la coordination de cette plate-forme politique sous la conduite du Professeur Néhémie Mwilanya pour que la parité homme-femme soit prise en compte dans le partage du pouvoir. Par ailleurs, ces dernières invitent le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à veiller à ce que la parité homme-femme soit respectée dans les nominations aux postes de responsabilité dans tous les secteurs, dans le souci de construire un Etat de droit comme il le souhaite «le peuple d’abord».

Mymye MANDA     

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