Politique

Kimbuta assure le service minimum

Le Gouverneur de la ville de Kinshasa croit en une montée en puissance des FARDC
A en croire la ministre provinciale en charge de l’Environnement Thérèse Olenga, le gouverneur André Kimbuta, soucieux du bien-être de ses administrés, a ordonné la reprise des travaux d’évacuation des immondices, samedi 21 novembre, dans quelques décharges publiques de la ville de Kinshasa. Ça se fait avec les moyens de bord, mobilisés avec l’appui de certaines organisations partenaires du gouvernement provincial, en attendant que le gouvernement central revienne à ses engagements pris en août dernier lors du désengagement de l’Union européenne du PARAU. Le début de ces travaux d’évacuation des déchets a réjoui plus d’un Kinois, surtout ceux vivant les environs des sites de décharges publiques.
Selon plusieurs médias qui l’ont constaté samedi,  la reprise des travaux fait suite à un arrangement entre les coordonnateurs des ONG partenaires et le gouverneur de la ville de Kinshasa. Kimbuta s’est engagé à payer leurs prestations dans les jours qui viennent, pourvu que les Kinois vivent dans un environnement sain. Les véhicules de ces organisations partenaires du gouvernement provincial ont été aperçus samedi dans quelques communes comme Barumbu et Kalamu.
Ce service minimum est salué par les habitants des zones voisines des sites de transit des déchets ménagers. Cependant, à en croire Radio Okapi, les dizaines de travailleurs trouvés sur place déplorent toujours leurs conditions de travail. Ils disent qu’ils travaillent sans être payés. «Ils nous ont demandé de reprendre le travail. Nous devrions être payés hier vendredi, mais rien n’est fait. Nous sommes samedi aujourd’hui, nous observons jusqu’à lundi, s’ils ne nous payent pas, nous reprenons la grève mardi», a affirmé à Radio Okapi, un des travailleurs trouvé dans une décharge publique. Pour certains Kinois, ces travaux sont loin d’arriver à terme, vu la quantité des immondices entassées dans les décharges publiques et le rythme de l’évacuation. Dans l’entre-temps, la population environnante continue à endurer les méfaits de ces immondices.

Olitho KAHUNGU

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