Climat morose au pays Tetela, où les diviseurs crient à la division, les élites se battent pour offrir les honneurs à la dépouille d’un Kuluna, un repris, feu Oyombo alias Eketo -Gorille- et implantent les antivaleurs. Que les paisibles citoyens RD-congolais de Lodja en provenance de Kindu peuvent subir le martyre à Katako-Kombe pour la seule faute qu’ils sont originaires de Lodja ne semble pas émouvoir un gouverneur visiblement au service d’un camp
Réagissant à une dépêche de notre confrère Radio Okapi reprise par la presse écrite kinoise et faisant état de violentes dérives xénophobes à Katako-kombe en début de semaine, un acteur politique du coin s’est empressé de démentir l’information. Pourtant, en plus des commerçants de Lodja -non originaires à Katako-kombe- qui, revenant de Kindu, ont été molestés et dépouillés de leurs biens, un Officier de Police qui tentait de faire cesser le passage à tabac a été grièvement blessé et pris en charge à l’hôpital. Des faits graves.
Les choses se sont gâtées dans le chef-lieu du territoire de Katako-kombe lorsque prenant prétexte de la mort d’un certain Oyombo, alias Eketo -Gorille-, un délinquant originaire de Katako-kombe abattu par des policiers qu’il venait d’agresser en résistant à une interpellation, une bande de jeunes excités s’est mis en tête de «venger notre frère tué à Lodja, donc tué par Lodja» -sic! En tentant de contenir la bande qui s’en prenait à des originaires de Lodja, le capitaine KoyFaïko Abdoul, commandant PNC du Commissariat de Katako-Kombe, sera blessé à la tête par les assaillants.
La mort brutale du chef de bande Oyombo le 25 mars n’a pas fini de faire des vagues malgré la descente au Sankuru du gouverneur de la province du Kasaï Oriental, Alphonse NgoyKasanji, qui n’a manifestement pas pu éteindre le feu de la discorde dans sa juridiction. Quelques nostalgiques des tristes événements, 63-64, qui avaient détruit la convivialité entre frères et sœurs pourtant appartenant tous à la tribu Tetela, parlant la même langue Otetela et pratiquant les mêmes us et coutumes ont continué en effet à se mobiliser pour relayer impunément l’intox au moyen des «sms» et des e-mails sur un prétendu «carnage» -des Eswe, ressortissants de Katako et Lubefu- par des Ekonda -ressortissants de Lodja- à Lodja tout en sachant que l’incident qui a coûté la vie à Oyombo «Eketo» n’avait rien d’un conflit communautaire malgré le curieux acharnement du gouverneur NgoyKasanji de le qualifier comme tel.
Les rumeurs sont allées bon train. On a d’abord fait croire que Monsieur l’Abbé NguwoDjate -prêtre bien connu pour ses qualités scientifiques- aurait été abattu sur le pont de la rivière Loheyi à Lodja tout comme deux étudiantes, filles du chef de Secteur de Ngando à Ekanga que «des gens de Lodja» auraient violées et tuées! Rien de cela ne s’était pourtant passé. Sauf dans l’imagination d’une poignée d’agitateurs qui depuis Kinshasa ne cessent de jouer les apprentis sorciers.
Ainsi intoxiqués, un certain KoyWembolenga, président des jeunes de la cité de Katako-Kombe, et son adjoint Owambo, bien connus pour leur militantisme au sein d’un parti politique et pour les nombreux actes de violence politique perpétrées contre d’autres leaders politiques de la contrée, ont fait appel à des jeunes drogués pour «venger les leurs» que l’on aurait exterminés à Lodja.
Curieuse indifférence du Gouv’
Sous les chants et slogans de «Katako ka waana….» -Katako fief de Sultan-, cette bande va tenter d’empêcher le commandant de la Police de faire son travail de maintien de l’ordre. Le refus du capitaine de les laisser faire a provoqué une forte agitation de la bande à Wembolenga dont les principaux responsables, recevaient en temps réel des injonctions de leurs maîtres à pensée à partir de Kinshasa.
Le capitaine KoyFaïko Abdoul va intimer à Wembolenga l’ordre de libérer immédiatement six commerçants originaires de Lodja en provenance de Kindu que la bande avait séquestrés à l’entrée de la cité de Katako-Kombe sur le pont de la Lokenye. Les jeunes gens de Lodja venaient de perdre toutes leurs marchandises entre les mains de leurs agresseurs.
Ils étaient ligotés et lestés de pneus imbibés d’essence pour le cruel «supplice du collier». Houspillé par les têtes brulées, le capitaine escorté par ses gardes se rendra alors sur les lieux et réussira à faire libérer les infortunés sans trouver traces de leurs biens. Une bagarre s’ensuivra entre la bande à Wembolenga et la Police. Le Commandant KoyFaïko Abdoul sera frappé par un instrument contondant et perdra connaissance. Ses agents parviendront à le remettre sur pieds et à le transporter toujours inanimé à l’hôpital.
Selon nos sources, le capitaine n’a repris conscience que le 04 avril alors que les événements ont eu lieu le 1er avril 2014 au chef lieu du Territoire de Katako-Kombe. Son état est jugé stationnaire par le médecin directeur de l’Hôpital de Référence de Katako-Kombe. Ce dernier fait l’objet de fortes pressions pour que l’événement soit décrit comme banal. Comme pour dire que si de tels incidents se passaient à Lodja, ils auraient fait le tour du monde par des internautes bien pensants et éveillé l’attention du gouverneur NgoyKasanji du Kasaï Oriental qui donne l’impression de penser que le rétablissement de l’autorité de l’Etat ne concerne que le territoire de Lodja.
Après des incidents presque similaires le 25 mars dernier à Lodja, il y a fait une descente brillante avec tout son comité de sécurité et a procédé à de nombreuses arrestations même parmi des personnes non concernées par les événements. Curieusement, les agressions du 1er avril 2014 le laissent indifférent et muet comme si il avait choisi son camp…
Personne n’est dupe. Ce sont les diviseurs qui crient à la division. Ce sont les élites qui se battent pour offrir les honneurs à la dépouille d’un Kuluna, un repris connu comme feu Oyombo alias Eketo -Gorille- qui implantent les antivaleurs dans la contrée de l’inoubliable Patrice Lumumba. Que les paisibles citoyens RD-congolais de Lodja en provenance de Kindu peuvent subir le martyre à Katako-Kombe pour la seule faute qu’ils sont originaires de Lodja ne semble pas émouvoir un gouverneur au service d’un camp. La politique de deux poids deux mesures doit être dénoncée car elle ne favorise pas la cohésion nationale.
Aux dernières nouvelles, Wembolenga est tombé dans les filets de la Police. NgoyKasanji n’a pas encore fait savoir s’il le fera acheminer à Mbuji-Mayi pour le juger.
YA KAKESA
Réagissant à une dépêche de notre confrère Radio Okapi reprise par la presse écrite kinoise et faisant état de violentes dérives xénophobes à Katako-kombe en début de semaine, un acteur politique du coin s’est empressé de démentir l’information. Pourtant, en plus des commerçants de Lodja -non originaires à Katako-kombe- qui, revenant de Kindu, ont été molestés et dépouillés de leurs biens, un Officier de Police qui tentait de faire cesser le passage à tabac a été grièvement blessé et pris en charge à l’hôpital. Des faits graves.
Les choses se sont gâtées dans le chef-lieu du territoire de Katako-kombe lorsque prenant prétexte de la mort d’un certain Oyombo, alias Eketo -Gorille-, un délinquant originaire de Katako-kombe abattu par des policiers qu’il venait d’agresser en résistant à une interpellation, une bande de jeunes excités s’est mis en tête de «venger notre frère tué à Lodja, donc tué par Lodja» -sic! En tentant de contenir la bande qui s’en prenait à des originaires de Lodja, le capitaine KoyFaïko Abdoul, commandant PNC du Commissariat de Katako-Kombe, sera blessé à la tête par les assaillants.
La mort brutale du chef de bande Oyombo le 25 mars n’a pas fini de faire des vagues malgré la descente au Sankuru du gouverneur de la province du Kasaï Oriental, Alphonse NgoyKasanji, qui n’a manifestement pas pu éteindre le feu de la discorde dans sa juridiction. Quelques nostalgiques des tristes événements, 63-64, qui avaient détruit la convivialité entre frères et sœurs pourtant appartenant tous à la tribu Tetela, parlant la même langue Otetela et pratiquant les mêmes us et coutumes ont continué en effet à se mobiliser pour relayer impunément l’intox au moyen des «sms» et des e-mails sur un prétendu «carnage» -des Eswe, ressortissants de Katako et Lubefu- par des Ekonda -ressortissants de Lodja- à Lodja tout en sachant que l’incident qui a coûté la vie à Oyombo «Eketo» n’avait rien d’un conflit communautaire malgré le curieux acharnement du gouverneur NgoyKasanji de le qualifier comme tel.
Les rumeurs sont allées bon train. On a d’abord fait croire que Monsieur l’Abbé NguwoDjate -prêtre bien connu pour ses qualités scientifiques- aurait été abattu sur le pont de la rivière Loheyi à Lodja tout comme deux étudiantes, filles du chef de Secteur de Ngando à Ekanga que «des gens de Lodja» auraient violées et tuées! Rien de cela ne s’était pourtant passé. Sauf dans l’imagination d’une poignée d’agitateurs qui depuis Kinshasa ne cessent de jouer les apprentis sorciers.
Ainsi intoxiqués, un certain KoyWembolenga, président des jeunes de la cité de Katako-Kombe, et son adjoint Owambo, bien connus pour leur militantisme au sein d’un parti politique et pour les nombreux actes de violence politique perpétrées contre d’autres leaders politiques de la contrée, ont fait appel à des jeunes drogués pour «venger les leurs» que l’on aurait exterminés à Lodja.
Curieuse indifférence du Gouv’
Sous les chants et slogans de «Katako ka waana….» -Katako fief de Sultan-, cette bande va tenter d’empêcher le commandant de la Police de faire son travail de maintien de l’ordre. Le refus du capitaine de les laisser faire a provoqué une forte agitation de la bande à Wembolenga dont les principaux responsables, recevaient en temps réel des injonctions de leurs maîtres à pensée à partir de Kinshasa.
Le capitaine KoyFaïko Abdoul va intimer à Wembolenga l’ordre de libérer immédiatement six commerçants originaires de Lodja en provenance de Kindu que la bande avait séquestrés à l’entrée de la cité de Katako-Kombe sur le pont de la Lokenye. Les jeunes gens de Lodja venaient de perdre toutes leurs marchandises entre les mains de leurs agresseurs.
Ils étaient ligotés et lestés de pneus imbibés d’essence pour le cruel «supplice du collier». Houspillé par les têtes brulées, le capitaine escorté par ses gardes se rendra alors sur les lieux et réussira à faire libérer les infortunés sans trouver traces de leurs biens. Une bagarre s’ensuivra entre la bande à Wembolenga et la Police. Le Commandant KoyFaïko Abdoul sera frappé par un instrument contondant et perdra connaissance. Ses agents parviendront à le remettre sur pieds et à le transporter toujours inanimé à l’hôpital.
Selon nos sources, le capitaine n’a repris conscience que le 04 avril alors que les événements ont eu lieu le 1er avril 2014 au chef lieu du Territoire de Katako-Kombe. Son état est jugé stationnaire par le médecin directeur de l’Hôpital de Référence de Katako-Kombe. Ce dernier fait l’objet de fortes pressions pour que l’événement soit décrit comme banal. Comme pour dire que si de tels incidents se passaient à Lodja, ils auraient fait le tour du monde par des internautes bien pensants et éveillé l’attention du gouverneur NgoyKasanji du Kasaï Oriental qui donne l’impression de penser que le rétablissement de l’autorité de l’Etat ne concerne que le territoire de Lodja.
Après des incidents presque similaires le 25 mars dernier à Lodja, il y a fait une descente brillante avec tout son comité de sécurité et a procédé à de nombreuses arrestations même parmi des personnes non concernées par les événements. Curieusement, les agressions du 1er avril 2014 le laissent indifférent et muet comme si il avait choisi son camp…
Personne n’est dupe. Ce sont les diviseurs qui crient à la division. Ce sont les élites qui se battent pour offrir les honneurs à la dépouille d’un Kuluna, un repris connu comme feu Oyombo alias Eketo -Gorille- qui implantent les antivaleurs dans la contrée de l’inoubliable Patrice Lumumba. Que les paisibles citoyens RD-congolais de Lodja en provenance de Kindu peuvent subir le martyre à Katako-Kombe pour la seule faute qu’ils sont originaires de Lodja ne semble pas émouvoir un gouverneur au service d’un camp. La politique de deux poids deux mesures doit être dénoncée car elle ne favorise pas la cohésion nationale.
Aux dernières nouvelles, Wembolenga est tombé dans les filets de la Police. NgoyKasanji n’a pas encore fait savoir s’il le fera acheminer à Mbuji-Mayi pour le juger.
YA KAKESA