Dorcas Mbombo Mukenge, présidente de l’ONG «EFC», tient à l’autonomisation de la femme et de l’enfant. A la faveur d’une formation de 25 membres de son ONG sur le processus électoral, elle a fait savoir que cette organisation créée le 20 juillet 2005 a pour but de réunir et d’assister les femmes et les enfants démunis, de contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie et de promouvoir et de protéger leurs droits.
Elles sont au nombre de 25, ces membres de l’ONG «Eveil de la femme congolaise» -EFC- qui ont été formés lundi 05 mars au siège du Centre Carter à Kinshasa par des experts de la Commission électorale nationale indépendante -CENI- sur le processus électoral. Appelés à animer, sur la chaîne de télévision «RTNC2», des émissions sur la participation des femmes au processus électoral, ces membres ont suivi trois modules. Le premier a porté sur les innovations de la loi électorale; le second sur le calendrier électoral et, enfin, le troisième sur l’utilisation de la machine à voter. Le premier module axé sur les innovations de la loi électorale a été présenté par Odette Disu, experte juriste à la CENI, et Nono Alimeti, expert en monitoring de la CENI. Le deuxième module se rapportant au calendrier électoral, a été présenté par Désiré Molekela, directeur de la sensibilisation, éducation civique et électorale. Moleka a également animé le troisième module sur l’utilisation de la machine à voter avec Didier Fimbo, développeur à la Direction informatique de la CENI. Les innovations de la loi électorale évoquées ont trait à la répartition des sièges par circonscription électorale sur base du nombre d’électeurs enrôlés et non sur base des données démographiques, l’introduction de la notion du seuil de représentativité au niveau national, provincial et local que les partis et regroupements politiques doivent atteindre pour être admis à la répartition des sièges, les frais de dépôt de candidature par candidat et non plus par liste électorale, la désignation des candidats suppléants aux candidats chefs coutumiers appelés à être cooptés comme députés provinciaux.
Dans cette lancée, Désiré Molekela a épinglé les grandes dates du calendrier électoral portant sur la fin des opérations d’enrôlement des électeurs, à savoir: la centralisation des données des électeurs; la détection d’enrôlements multiples; l’audit du fichier électoral et l’enrôlement des RD-Congolais résidant à l’étranger. Il a aussi évoqué les préparatifs des élections du 23 décembre 2018. Notamment l’ouverture des Bureaux de réception et de traitement des candidatures, la publication des listes provisoires et définitives des candidats; l’accréditation des témoins des partis politiques, des observateurs et des journalistes; la période de la campagne électorale ainsi que le vote des sénateurs et des gouverneurs et vice-gouverneurs de province.
Concernant l’utilisation de la machine à voter, l’orateur a expliqué l’option levée par la CENI d’introduire cette machine dans la procédure de vote pour faciliter le choix de l’électeur qui aura trois choix à opérer le même jour -le Président de la République, le député national et le député provincial-, pour réduire le coût des élections et alléger les contraintes logistiques liées à la commande et au déploiement du matériel électoral sur terrain. Il a mis en exergue les avantages de l’utilisation de la machine à voter, à savoir: l’uniformisation du bulletin de vote et la réduction de sa taille; le double comptage manuel et automatique des suffrages exprimés; la transmission rapide et sécurisée des données électorales; la réduction de la période de proclamation des résultats et l’utilisation de la machine à voter pour plusieurs cycles électoraux. Fimbo a présenté la machine à voter, son utilisation et a convié les participants à expérimenter eux-mêmes cet outil de vote. Auparavant, la présidente de l’ONG «EFC», Dorcas Mbombo Mukenge, a prononcé un mot de bienvenue, dans lequel elle a présenté cette organisation créée le 20 juillet 2005 dans le but de réunir et d’assister les femmes et les enfants démunis, de contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie et de promouvoir et de protéger leurs droits.
Octave MUKENDI