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Marche pacifique du 19 décembre: Bambale appelle Félix Tshisekedi à revoir ses stratégies

Après la marche pacifique interdite du 30 novembre 2017, le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement aile Limete projette d’organiser une autre marche le 19 décembre 2017. Intervenant à ce sujet, Bienvenu Bambale, président du Mouvement de jeunesse du Congo -MJC-, convaincu des limites de cette action, a appelé Félix Tshisekedi à revoir ses stratégies et à recourir à d’autres moyens de revendication prévus dans la Constitution. Au sujet du projet de loi électorale voté à l’Assemblée nationale et au Sénat, Bambale est d’avis que ce projet met le pays en péril, car il est discriminatif, contre la démocratie et la Constitution. A l’approche du 31 décembre 2017, date marquant la fin de la prolongation du bail du régime en place selon les termes de l’Accord de la Saint-Sylvestre signé un an plus tôt, Bambale menace de sensibiliser la jeunesse pour chasser et les opposants et le pouvoir en place. Ce, si le Rassop/Limete ne joue pas son rôle pour revendiquer l’application intégrale de cet accord conclu sous l’égide des Evêques catholiques.
«En tant qu’ancien membre du Rassemblement, je peux conseiller à mon ancienne famille politique de changer des stratégies», a dit Bienvenu Bambale, président du Mouvement de jeunesse du Congo -MJC-, estimant que ces marches ont une répercussion faible. «Le pouvoir en place est venu en botte à caoutchouc et ce genre de langage ne leur dit absolument rien. J’aurai voulu qu’il -Félix Tshisekedi, NDLR- devienne un bon général et aligne ses troupes pour le combat.  Il faut qu’il assume parce que la population RD-congolaise croit en lui», a-t-il poursuivi.
Pour Bambale, l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS- et le Rassop/ Limete doivent mener des actions concrètes s’ils veulent réellement mettre fin au pouvoir actuel, arrivé fin mandat, en faisant recours à d’autres moyens de revendication prévus dans la Constitution. Au sujet de la loi électorale, récemment votée au Sénat après avoir été approuvé à l’Assemblée nationale, le président du MJC est d’avis que cette loi met le pays en péril, car elle est contre la démocratie et  la Constitution. Selon Bambale, le Parti du peuple pour la reconstruction et démocratie -PPRD-, le parti présidentiel, veut devenir un parti-Etat et veut aussi se pérenniser au pouvoir par des moyens non démocratiques ni constitutionnels, comme imposer aux gens des cautions exorbitants de seuil, la machine à voter, etc.
Bienvenu Bambale a rappelé qu’au départ du processus électoral, Corneille Nanga, président de la CENI, n’avait pas évoqué les machines à voter. Il fallait acheter des kits  pour voter. A mi-chemin, Nangaa nous sort la carte de la machine à la place du papier, car, selon lui, c’est moins couteux.  «C’est faux. Quand on achète le papier en gros, le prix est dégressif. Quand Nangaa parle des machines, il faut penser à l’électricité, ancre, etc. Il faut aussi un moyen de communication, le satellite, pour copier les données, les fibres optiques, etc. S’il voulait économiser de l’argent, il allait adopter l’ancien système», a expliqué Bienvenu Bambale, relevant que la loi électorale est discriminatoire en fixant les frais de dépôt de candidature au législatif national à USD 1000. Pour Bambale, c’est une manière de mettre certaines personnes hors course.A l’approche du 31 décembre 2017, date marquant la fin de la prolongation du bail du régime en place selon les termes de l’Accord de la Saint Sylvestre signé un an plus tôt, Bambale menace de sensibiliser la jeunesse  pour chasser et les opposants et le pouvoir en place. Ce, si le Rassop/ Limete ne joue pas son rôle pour revendiquer l’application intégrale de cet accord conclu sous l’égide des Evêques catholiques.

Mymye MANDA

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