Le 1er juillet prochain, l’Inspection générale des finances -IGF- fête le quatrième anniversaire de sa renaissance, marquée par la décision du président de la République, Félix Tshisekedi, de nommer à ses commandes Jules Alingete Key. Bientôt quatre ans jour pour jour, dans les bureaux du Président et de l’Inspecteur général chef de service, les horloges affichent la même heure. La dernière sortie de Félix Tshisekedi dans la capitale belge en est une nouvelle illustration.
Vendredi 3 mai à Bruxelles. Profitant de sa visite en Allemagne et en France, Félix Tshisekedi loue l’action éloquente de l’IGF new-look à la diaspora de la République Démocratique du Congo en Belgique. «J’ai ressuscité et renforcé l’IGF. Je l’ai laissée rattachée à la Présidence pour la piloter moi-même en la dotant de tous les moyens. Aujourd’hui, l’IGF aide les pouvoirs publics à pouvoir mettre la pression sur ceux qui s’adonnent au détournement et à la corruption, elle dévoile tout les systèmes de corruption mis en place…», déclare-t-il haut et fort.
Depuis son avènement au pouvoir en 2019, jamais Félix Tshisekedi n’a tressé autant de lauriers à un service de l’Etat. C’est la quatrième fois en l’espace de dix mois que le Chef de l’État parle en bien de ce service technique chargé, entre autres, de vérifier, contrôler, assurer l’audit technique, administratif, financier et comptable a priori et a posteriori sur l’ensemble de l’Administration publique nationale, dirigé de main de maître par Jules Alingete Key. C’est autant dire que le savoir-faire de son gendarme financier en chef ne le laisse pas indifférent. Avant cette prestation de la capitale belge, trois autres dates en disent long sur cette confiance.
22 février 2024. Le président de la République démocratique du Congo est face à la presse, dans le cadre du briefing qu’organise le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. Invité spécial, Tshisekedi salue, dans son intervention, le travail abattu par l’IGF qu’il a bien voulu placer sous la direction de Jules Alingete. «…L’IGF, ce chien méchant qui aboie pour empêcher les détournements…», fait-il savoir.
12 décembre 2023. En pleine campagne électorale, le président de la République, invité à débattre avec la presse nationale à la faveur des émissions organisées par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et la communication -CSAC-, dresse un bilan positif de son premier quinquennat notamment dans la lutte contre le détournement des deniers publics menée par l’IGF. «Nous sommes le régime qui a mobilisé le plus de ressources. C’est à dire, on a réduit les détournements des ressources. C’est pour vous dire que l’on a travaillé quand-même à juguler cela. L’IGF, à qui j’ai donné un pouvoir régalien, a fait un travail énorme, très appréciable. Pourquoi est-ce que vous ne le mentionnez pas? L’IGF existait avant certes mais elle était une coquille vide. Aujourd’hui, grâce à son inspecteur général, Jules Alingete, on a avancé et réussi à juguler beaucoup de mégestion», se flatte-t-il.
Un homme très brillant!
19 septembre 2023 à New-York. Le Chef de l’État parle, devant des têtes couronnées de la presse internationale, de la revisitation des contrats chinois et jette des fleurs à l’Inspection générale des finances qui, selon ses propres termes, est tenue et dirigée par un homme très brillant, Jules Alingete.
«Permettez-moi de ne pas parler ici de ces contrats entre la République démocratique du Congo et les entreprises chinoises parce que je n’ai jamais fait partie des négociations. Mais, j’avais tracé une ligne qui montre les principes que je défends. C’est-à-dire, nous voulons un partenariat qui soit gagnant-gagnant, win-win», dit Tshisekedi.
Puis: «Jusqu’ici, nous avons constaté, et je ne suis pas le seul à le dire, j’ai parlé de l’Inspection générale des finances, qui est tenue et dirigée par un homme très brillant, Jules Alingete, pour ne pas le citer, qui a fait le constat que, depuis que nous avons contracté cette entente avec les Chinois, les entreprises chinoises ont gagné près de 10 milliards de dollars et la RDC même pas 1 milliard. C’est vraiment disproportionné». Les négociations ont lieu. Quand mi-mars 2024, la signature du cinquième avenant aux contrats chinois intervient à Kinshasa, le pays est fier d’engranger 7 milliards de dollars supplémentaires dans le cadre de ce deal, exclusivement dédiés à la construction des infrastructures routières, et d’autres avantages encore.
Depuis 2020, l’IGF est à l’avant-plan dans la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo avec plusieurs rapports. L’engagement de ce haut fonctionnaire compétent et intègre lui a valu un prix du prestigieux magazine américain Forbes International et des invitations au parlement belge, au parlement européen, au Cameroun et, tout récemment, en Afrique du Sud.