Depuis qu’il a pris ses nouvelles fonctions de haut-représentant de Moïse Katumbi pour la région du Grand Kivu, Salomon Kalonda Della dit SK Della ne ménage pas ses efforts pour mouiller la chemise en faveur de son mentor, jusqu’à en faire une de ses priorités. En tournée dans sa juridiction depuis quelques jours, il est en train de présenter les différentes facettes alléchantes du projet de Katumbi, expliquant comment ses adversaires politiques tentent de l’écarter de la course à la présidentielle via une proposition de loi raciste frauduleusement alignée à la session de mars en cours au Parlement, appelant la population à la dénoncer et rejeter. Après les étapes de Goma le 3 avril, Bukavu et Idjwi le 4 avril, où il a récolté un franc succès, le Spécial a posé ses valises tour à tour à Uvira le 5 avril et Fizi-Baraka le 6 avril.
Pour atteindre ces deux dernières destinations, Kalonda et sa suite n’ont pas non plus ménagé leurs efforts physiques, bravant pluies et mauvais état des routes, allant même jusqu’à porter des bottes en caoutchouc pour franchir la rivière sous le pont Kanyunda effondré à l’entrée de Fizi.
Partout, l’hôte n’a donc pas hésité à apporter, au pas de course, cette énergie à la percée du parti Ensemble pour la République et à baliser la voie à la visite prochaine de Katumbi dans cette région. «Levons-nous ensemble, levez-vous pour rejeter cette proposition de loi d’Apartheid dont on veut se servir pour éliminer notre candidat, votre candidat Moïse Katumbi de la course à l’élection présidentielle alors qu’il a un bon projet pour pacifier le pays, et lancer sa reconstruction et son développement», a-t-il dit au public à Uvira et Fizi-Baraka, expliquant que tous les citoyens de ce pays ont les mêmes droits, garantis du reste par la Constitution, demandant de ne rien lâcher et ne jamais reculer, précisant que Katumbi incarne le changement tant espéré.
L’occasion aussi pour le haut représentant de recevoir certaines doléances, tester encore et encore la cote de popularité du parti et de son leader, distribuant poignées de mains et photos souvenirs aux sympathisants et partisans dans ces zones meurtries par l’insécurité et la pauvreté qu’Ensemble pour la République ambitionne d’éradiquer une fois aux commandes.
