Six de 26 candidats Président de la République ont brandi la menace d’une saisine de la Cour constitutionnelle contre la Commission électorale nationale -CENI- pour dire non aux «irrégularités» du processus actuel. Martin Fayulu, Denis Mukwege, Floribert Anzuluni, Théodore Ngoy, Nkema Liloo et Jean-Claude Baende l’ont dit dans un communiqué signé le 18 novembre et publié jeudi. Selon ce sextuplet, le processus est rempli d’«irrégularités intentionnelles et notoires».
Cette menace est une étape supplémentaire de la pression des candidats Président, après la déclaration du 16 novembre dernier, signée par ce même groupe avec 3 autres candidats: Marie-Josée Ifoku, Constant Mutamba et Seth Kikuni. Dans cette précédente déclaration, le nonuplet avait exigé une «nouvelle réunion de concertation» entre la CENI et les candidats Président, sous peine de «prendre leurs responsabilités».
Désormais sans leurs trois compairs, les six restants ont ainsi constaté le refus de la CENI qui, selon eux, est également incapable de remplir sa mission constitutionnelle «d’assurer la régularité du processus électoral». Parmi les griefs, ils ont avant le manque de fiabilité du fichier électoral, le non-affichage des listes électorales et de la cartographie électorale mais aussi l’opacité dans le processus de délivrance des duplicatas de cartes d’électeurs ou encore la privation du droit de vote à une partie d’électeurs.
