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RDC : Les anciens agents de la DGF menacent de traduire le ministre Mazenga en justice

L’Etat de droit est-il vraiment une réalité en RD-Congo? Voilà la question que ne cessent de se poser les anciens agents et cadres de cabinet de la Délégation générale de Francophonie chassés par le ministre de l’Intégration régionale sans toutefois leur payer les indemnités de sortie.

A «AfricaNews», ces pères et mères de familles ont clairement avoué qu’ils se réservent le droit de saisir les instances judiciaires au cas où le ministre Didier Mazenga continue de bloquer le dossier relatif à leurs droits. «Nous demandons simplement au ministre de l’Intégration régionale, Didier Mazenga, signataire de l’arrêté qui avait mis en place un autre cabinet, de prendre toutes les dispositions pour que nos indemnités de sortie soient payées au cas contraire, nous allons saisir les instances compétentes», ont-ils déclaré.

Fatigués de frapper sans suite à la porte du ministre de l’Intégration régionale, ces anciens agents et cadres de cabinet de la Délégation générale de la Francophonie envisagent même d’entreprendre des marches et autres actions de terrain en vue de faire entendre leurs cris de détresse au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi qui milite pour un véritable Etat de droit en RD-Congo et au Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde à qui revient le pouvoir de matérialiser la vision du Chef de l’Etat, celle de permettre à tous RD-Congolais de jouir de leur droit.

«Nous avons rendu service à la République. C’est ce qui nous donne le droit de bénéficier des indemnités de sortie comme l’exige la loi. Si notre demande n’est pas prise en compte, nous allons user de notre droit le plus légitime pour que le ministre Didier Mazenga soit traduit en justice», ont souligné les anciens membres de cabinet de la Délégation générale de la Francophonie.

Et d’ajouter: «le changement que nous cherchons tous, doit se vivre aussi dans de tels cas de payer à ceux qui ont travaillé leurs dus. Il ne suffit pas seulement de remplacer les agents parce que vous avez le pouvoir de faire ce que vous pouvez mais il faut aussi prendre des dispositions pour payer les indemnités des gens que vous faites partir parce qu’ils ont valablement servi la République. Nous avons travaillé à la Délégation générale de la Francophonie et avons été remplacés par l’arrêté du ministre de l’Intégration régionale étant donné que notre structure est sous sa tutelle».

Tino MABADA

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