Les principaux partenaires de la RD-Congo viennent de donner de la voix quant à la situation sociopolitique et au processus électoral en RD-Congo. Dans une déclaration conjointe rendue publique vendredi 2 juin, les États-Unis, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la République Tchèque et la délégation de l’Union européenne fustigent, à travers leurs représentations à Kinshasa, l’usage excessif de la force en réponse aux récentes manifestations, les restrictions imposées à la liberté de mouvement, le discours de haine ainsi que les arrestations arbitraires dans le pays.
Ils rappellent au gouvernement RD-congolais que la liberté d’expression, de la presse, de réunion, d’association et de mouvement sont des éléments essentiels d’un processus électoral libre, équitable et pacifique, tout comme l’état de droit.
Sur la note des élections, ces pays partenaires de la RD-Congo estiment que la mise en oeuvre de l’audit du fichier électoral n’a pas favorisé la perception par le public d’un contrôle indépendant et transparent, marquant une occasion importante de renforcer la confiance de toutes les parties prenantes.
Par ailleurs, ils recommandent à la Commission électorale nationale indépendante -CENI- de s’engager vivement avec un maximum de transparence et de réactivité, en dialogue avec toutes les parties prenantes et encouragent la tenue des cadres de concertation de la CENI avec la société civile et les partis politiques.
Ces principaux partenaires réaffirment leur volonté d’accompagner la RD-Congo et le peuple RD-congolais sur la voie d’élections compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes en décembre 2023. “Nous encourageons un processus qui répond aux aspirations des RD-congolais et qui inclue notamment toute la diversité de cette nation”, soulignent-ils dans leur déclaration conjointe.
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