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Christian Mwando chasse sa mère de l’UNADEF

«Après l’enterrement de feu mon mari, le Comité directeur et le Comité politique nationale ne sont jamais venus me consoler. Ce qui est encore plus grave, le chagrin me rongea le cœur et le corps», a regretté Museng Rove Anastasie dans une lettre en réaction de son éviction du parti de son mari
Avec amertume, Museng Rove Anastasie, la veuve de Charles Mwando Nsimba, ancien président national de l’UNADEF, a pris acte de son éviction du parti de son défunt mari. En réaction à cette décision du Comité directeur de l’UNADEF, présidé par son fils, Christian Mwando Nsimba, Museng s’est indignée du comportement des fruits de ses entrailles. Avec une âme meurtrie et un cœur déchiqueté, la veuve Mwando a déballé: «vous m’avez chassé de l’hôpital pendant que mon défunt mari était en coma et avez refusé que je voie et même participe à sa mise en bière».
Coup de tonnerre à l’Union national des démocrates des fédéralistes -UNADEF. Veuve de Charles Mwando Nsimba, ancien président national de l’UNADEF, Museng Rove Anastasie a été évincée du parti par le Comité directeur, dirigé par le nouveau président national, Christian Mwando Nsimba, son fils. Motif: son absence, depuis plus de six mois, aux activités du parti et particulièrement aux réunions du Comité directeur et du Comité politique nationale. «Conformément aux dispositions de l’article 12 du règlement intérieur du parti, vous êtes considéré comme démissionnaire», a précisé le fils Mwando.
Aussitôt notifiée de son auto-démission, Museng Rove Anastasie a réagi via une missive dans laquelle elle a fustigé le comportement de ses enfants dont l’un se trouve à la tête du parti de son défunt mari. «Les événements qui se sont succédés depuis l’hospitalisation -Coma- et le décès de Mwando Nsimba Charles, mon défunt mari, de surcroit président national de l’UNADEF, nonobstant ma qualité de maman et de Présidente nationale a.i ayant travaillé sans relâche jusqu’à mener le parti à son apogée, j’ai été très choquée par le comportement de vous mes enfants vis-à-vis de ma personne», a-t-elle regretté. Avec une âme meurtrie et un cœur déchiqueté, la veuve Mwando a déballé: «vous m’avez chassé de l’hôpital pendant que mon défunt mari était en coma et avez refusé que je voie et même participe à sa mise en bière».
Une pluie de malheur s’est abattue sur Museng Rove qui, en plus, de ces durs moments de répugnance, a vu le Comité directeur et le Comité politique nationale y assisté impuissamment. Elle en pleure. «Après l’enterrement de feu mon mari, le Comité directeur et le Comité politique nationale ne sont jamais venus me consoler. Ce qui est encore plus grave, le chagrin me rongea le cœur et le corps», a signifié la veuve Mwando, se demandant si la période du deuil est comptabilisée dans les 6 mois évoqués dans la lettre de notification de son auto-démission. Elle a cependant pris acte de la décision du Comité directeur de l’UNADEF de l’écarter du parti de son défunt mari, non sans demander à Dieu de lui accorder la sagesse, le cœur et la force de pardonner.
Laurent OMBA
 

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