Didier Reynders met la pression à son tour et exige de Kinshasa une date précise pour les élections.
Dans une interview abondamment relayée par la presse belge mercredi, le ministre des Affaires étrangères belge tonne à son tour: “Le délai de 500 jours proposé par la Commission par la Commission électorale n’a pas de sens. Si l’on retarde à ce point les prochaines élections, on aboutit à un troisième mandat de fait… D’ici le 19 décembre -Ndlr: date d’expiration du deuxième et dernier mandat constitutionnel de Kabila-, il faudra savoir avec clarté qui gère le pays et donc faire redémarrer le dialogue en y associant les personnalités importantes comme Étienne Tshisekedi et Moise Katumbi”.
On apprend dans la foulée que la Belgique a décidé de limiter la durée des visas octroyés aux dirigeants de la RD-Congo.
Avant Bruxelles, Washington, Vatican et Paris ont aussi plaidé pour la tenue d’un dialogue véritablement inclusif.
Sans conteste, l’étau se resserre autour de Kinshasa alors que les rangs se sont dangereusement vidés au dialogue de la Cité de l’Union Africaine après les journées folles du 19 au 20 septembre 2016.
AFN
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