Maîtres Robert Mutondo et Carlos Ngwapitshi, tous les deux avocats du Directeur général du Fonds de promotion de l’industrie -FPI-, Patrice Kitebi, condamnent «les folles et fausses rumeurs» qui circulent depuis quelques jours dans la toile, faisant état d’une saisie, dans la ferme de leur client, de 35 engins constitués des tracteurs et véhicules appartenant au projet agro-industriel de Bukanga Lonzo. Dans un communiqué publié le 11 mai dernier, la défense de Patrice Kitebi dénonce une machination orchestrée par ceux-là qui ont des ennuis avec la justice, dans le but de ternir l’image d’un dirigeant dont la rectitude n’est point à démontrer.
Par ailleurs, ce communiqué renseigne noir sur blanc que dans le cadre de l’instruction du dossier R.I 740/RMPI/0001/PG.C.CONST/MOP/2021 relatif à l’affaire Bukanga Lonzo, les enquêteurs se sont effectivement rendus dans la ferme de Patrice Kitebi, où ils ont procédé à la saisie d’une moto de marque Honda qui a été immédiatement restituée en date du 24 avril 2021, après présentation des preuves de propriété comme l’attestent le procès-verbal de restitution du 24 avril 2021 et la facture n°0126 du 25 mai 2018. Pour les avocats de Patrice Kitebi, cette rumeur vise à souiller la réputation de leur client dans l’opinion afin de lui attirer quelques persécutions auprès de sa hiérarchie. Selon certains observateurs, l’actuel Directeur général du FPI est entraîné dans ce qu’ils qualifient de «cabale politicienne», pour la simple raison qu’il fut Ministre délégué près le Premier ministre en charge des Finances à l’époque des faits.
A les en croire, le malheur de Kitebi vient de sa province même où il a maille à partir avec certains membres de sa communauté instrumentalisés par des adversaires politiques locaux. Ils soutiennent que le péché de Kitebi est d’avoir investi chez lui dans l’agriculture, ce pourquoi on l’associe si facilement à Bukanga Lonzo en l’accusant d’être parmi ceux qui ont détourné ou volé le matériel de ce parc agro-industriel.
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