Le rêve de voir le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- transformé en banque de développement industriel et de garantie publique est en voie de se concrétiser.
Germain Kambinga, ministre RD-congolais de l’Industrie, l’a certifié à l’issue d’une réunion de travail tenue mardi 13 septembre 2016 à l’hôtel Memling avec quelques experts commis à ce projet. A en croire le patron de l’Industrie, il a été question de procéder au lancement du recrutement d’un consultant chargé d’étudier la pertinence de cette mutation en banque du FPI.
«Le rôle du consultant sera de dégager, d’une part, une réflexion approfondie et pointue sur la pertinence de la démarche, mais ensuite de proposer un schéma opérationnel d’urgence pour que, dans un maximum de deux à trois ans, cette banque soit effectivement opérationnelle en RD-Congo. Donc, nous sommes en plein dans l’exécution de la 15ème mesure adoptée dans le cadre des 28 mesures chères au Président de la République», a confié le ministre Kambinga.
Dans l’optique de la mise en œuvre effective des 28 mesures urgentes adoptées par le gouvernement en vue de l’amorce des réformes nécessaires à la résilience des finances publiques, mais surtout du renforcement des capacités, le ministre RD-congolais de l’Industrie, Germain Kambinga Katomba, a eu une séance de travail hier mardi 13 septembre 2016 à l’Hôtel Memling avec les experts de la Primature, de la Présidence de la République, du Bureau central de coordination -BECECO-, du Fonds de promotion de l’industrie -FPI- ainsi que des ministères connexes.
Cette rencontre a porté sur le processus de lancement du recrutement d’un consultant chargé d’étudier la pertinence de la transformation du FPI en banque de développement industriel et de garantie publique. «Nous nous sommes réunis pour la phase de finalisation du processus de réflexion sur la mise en place d’une banque d’investissement industriel conformément à la 15ème mesure intégrée dans les 28 mesures.
Donc, il était question en présence des experts de la Primature, de la Présidence de la République et des ministères connexes de travailler avec le BCECO pour le recrutement prochain d’un consultant qui devra apporter sur la table du gouvernement une réflexion aboutie sur les modalités d’opérationnalisation du processus de création de cette banque d’investissement industriel», a fait savoir le ministre Kambinga.
Il a par ailleurs indiqué qu’au terme de cette première réunion, le cap pour la matérialisation de cet énorme projet est donc fixé.
Le ministre de l’Industrie a laissé entendre que le BCECO s’est engagé à travailler sur la confection des termes de références pour le lancement d’un appel d’offres dans les jours à venir ainsi que le recrutement de ce consultant. Ledit consultant devra mettre, de manière technique et impartiale sur la table du gouvernement RD-congolais, les instruments d’opérationnalisation du processus de la création de cette banque. «Le rôle du consultant sera de dégager, d’une part, une réflexion approfondie et pointue sur la pertinence de la démarche, mais ensuite de proposer un schéma opérationnel d’urgence pour que dans un maximum de deux à trois ans, cette banque soit effectivement opérationnelle en RD-Congo. Donc, nous sommes en plein dans l’exécution de la 15ème mesure adoptée dans le cadre des 28 mesures chères au Président de la République», a confié Kambinga.
A l’en croire, cette banque de développement industriel pourra voir le jour dans les deux ou trois ans à venir, le temps de franchir les différentes étapes. Il s’agit entre autres de la constitution des dossiers techniques, de la mobilisation des fonds pour le capital de cette banque et de la mise en œuvre de tous les appareillages nécessaires.
Transformation du tissu économique RD-congolais
Selon les dires du ministre Kambinga, la création de cette banque industrielle est une option levée par le gouvernement afin d’appuyer la transformation du tissu économique RD-congolais. «Nous sommes une économie d’exportation et cela ne peut pas continuer parce que ça nous soumet en permanence à la volatilité des oscillations de l’économie internationale. Pour renforcer la résilience, le gouvernement estime qu’il faut se doter d’instruments capables avec encore plus d’efficacité d’aborder la problématique de la diversification de notre économie», a-t-il souligné.
De ce point de vue, a indiqué le ministre, le FPI qui est un organe déjà existant en RD-Congo et qui contribue de plus en plus de manière substantielle à l’accompagnement des projets structurants du gouvernement comme Bukangalonzo, Congo Airways, la cimenterie de Mawaiko, devra se cantonner prioritairement à cette orientation à travers la collecte de la taxe sur la promotion de l’industrie. De la même façon, le FPI sera dans la stratégie mise en œuvre, l’instrument par lequel devra se créer la banque d’investissement industriel et de garantie publique.
Guylain LUZAMBA

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