Une deuxième régie financière vient de rejoindre la croisade contre la fraude dans le secteur des télécommunications. La Direction générale des impôts veut elle aussi faire bénéficier à l’Etat les effets positifs de cette expédition. Son Directeur général, Dieudonné Lokadi, va sous peu faire le redressement contre toutes ces entreprises des télécommunications qui ont des années durant escroqué l’Etat
L’un est Directeur général des Impôts, l’autre est ministre des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ce qui les rapproche, c’est leur sensibilité à la fraude et leur souci de maximiser les recettes pour le compte du Trésor public. Si Lokadi a excellé avec la Taxe sur la valeur ajoutée -TVA- et ses multiples redressements contre les contribuables véreux, Kin-kiey, lui, s’est illustré en faisant de son secteur le deuxième contributeur au budget de l’Etat en terme de recettes non fiscales. Ceci, grâce en grande partie à la vaste campagne lancée contre les fraudeurs des appels internationaux entrants. Aujourd’hui que ces deux-là coalisent, il y a lieu de s’attendre à des merveilles!
Tout est parti de la dernière conférence de presse tenue par le ministre des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Tryphon Kin-kiey Mulumba, assure le DG de la DGI, Dieudonné Lokadi. «Nous avons suivi avec beaucoup d’intérêts le dernier point de presse animé par son Excellence. Très vite, nous sommes rendu compte que la fraude sur les appels internationaux entrants nous interpelle tous.
De fausses déclarations faites par les opérateurs qui se soustraient à la TVA ont également une incidence sur l’impôt sur le bénéfice et l’impôt sur le Chiffre d’affaire», tape le DG. Le patron des impôts est donc un citoyen exemplaire. Il veut aussi faire profiter à l’Etat les effets positifs du boom créé par la lutte contre la fraude lancée par Kin-kiey. En réalité, lorsqu’il y a fraude sur les appels internationaux entrants, l’Etat ne bénéficie pas de la TVA, et cela a aussi un impact négatif que le Chiffre d’affaire déclaré par les entreprises des télécommunications et le Chiffre d’affaire réel. C’est également le cas pour le résultat en fin d’exercice, naturellement tronqué. La chaine est donc très longue.
Lokadi va procéder à un redressement des tous ces opérateurs véreux. C’est un autre volet de la campagne contre les sims box. «Nous sommes venus ici avoir des informations de qualité auprès de son Excellence le ministre des PT-NTIC. Ça tombe à point nommé! On est en fin d’exercice et en même temps à la fin du mois. Nous attendons les déclarations des impôts sur le bénéfice et sur le Chiffre d’affaire… c’est donc le moment pour nous d’ouvrir l’œil et le bon», assène encore le DG des impôts.
Pour Tryphon Kin-kiey, le dur a été déjà fait. Il appartient désormais à tous les services de l’Etat d’entrer en danse. «Lorsque nous avons commencé cette campagne, aucun opérateur ne reconnaissait qu’il y avait fraude. Mais aujourd’hui, avec les performances en termes des minutes d’appels internationaux entrants qui peuvent être triplées bientôt, il n’y a pas photo. C’est clair qu’il y avait fraude massive», cogne, à son tour, le ministre. La séance de travail finie avec Lokadi, KKM s’est tout de suite rendu à l’Hotel Royal à Gombe, où se déroulent les travaux sur le cadre légal et réglementaire des télécommunications.
Avec l’aide de la Banque mondiale, les experts venus des tous les ministères, organismes… réfléchissent sur 5 projets de loi qui devraient réglementer ce secteur. «La loi cadre en cours est devenue obsolète. Il nous faut donc une nouvelle loi. Celle qui est actuellement en étude prend en compte toutes les innovations intervenues récemment dans le secteur des télécommunications et TIC», fait savoir Michelle Kabanga, conseillère en charge de l’informatisation des services publics au ministère des PT-NTIC.
YA KAKESA
L’un est Directeur général des Impôts, l’autre est ministre des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ce qui les rapproche, c’est leur sensibilité à la fraude et leur souci de maximiser les recettes pour le compte du Trésor public. Si Lokadi a excellé avec la Taxe sur la valeur ajoutée -TVA- et ses multiples redressements contre les contribuables véreux, Kin-kiey, lui, s’est illustré en faisant de son secteur le deuxième contributeur au budget de l’Etat en terme de recettes non fiscales. Ceci, grâce en grande partie à la vaste campagne lancée contre les fraudeurs des appels internationaux entrants. Aujourd’hui que ces deux-là coalisent, il y a lieu de s’attendre à des merveilles!
Tout est parti de la dernière conférence de presse tenue par le ministre des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Tryphon Kin-kiey Mulumba, assure le DG de la DGI, Dieudonné Lokadi. «Nous avons suivi avec beaucoup d’intérêts le dernier point de presse animé par son Excellence. Très vite, nous sommes rendu compte que la fraude sur les appels internationaux entrants nous interpelle tous.
De fausses déclarations faites par les opérateurs qui se soustraient à la TVA ont également une incidence sur l’impôt sur le bénéfice et l’impôt sur le Chiffre d’affaire», tape le DG. Le patron des impôts est donc un citoyen exemplaire. Il veut aussi faire profiter à l’Etat les effets positifs du boom créé par la lutte contre la fraude lancée par Kin-kiey. En réalité, lorsqu’il y a fraude sur les appels internationaux entrants, l’Etat ne bénéficie pas de la TVA, et cela a aussi un impact négatif que le Chiffre d’affaire déclaré par les entreprises des télécommunications et le Chiffre d’affaire réel. C’est également le cas pour le résultat en fin d’exercice, naturellement tronqué. La chaine est donc très longue.
Lokadi va procéder à un redressement des tous ces opérateurs véreux. C’est un autre volet de la campagne contre les sims box. «Nous sommes venus ici avoir des informations de qualité auprès de son Excellence le ministre des PT-NTIC. Ça tombe à point nommé! On est en fin d’exercice et en même temps à la fin du mois. Nous attendons les déclarations des impôts sur le bénéfice et sur le Chiffre d’affaire… c’est donc le moment pour nous d’ouvrir l’œil et le bon», assène encore le DG des impôts.
Pour Tryphon Kin-kiey, le dur a été déjà fait. Il appartient désormais à tous les services de l’Etat d’entrer en danse. «Lorsque nous avons commencé cette campagne, aucun opérateur ne reconnaissait qu’il y avait fraude. Mais aujourd’hui, avec les performances en termes des minutes d’appels internationaux entrants qui peuvent être triplées bientôt, il n’y a pas photo. C’est clair qu’il y avait fraude massive», cogne, à son tour, le ministre. La séance de travail finie avec Lokadi, KKM s’est tout de suite rendu à l’Hotel Royal à Gombe, où se déroulent les travaux sur le cadre légal et réglementaire des télécommunications.
Avec l’aide de la Banque mondiale, les experts venus des tous les ministères, organismes… réfléchissent sur 5 projets de loi qui devraient réglementer ce secteur. «La loi cadre en cours est devenue obsolète. Il nous faut donc une nouvelle loi. Celle qui est actuellement en étude prend en compte toutes les innovations intervenues récemment dans le secteur des télécommunications et TIC», fait savoir Michelle Kabanga, conseillère en charge de l’informatisation des services publics au ministère des PT-NTIC.
YA KAKESA