Le Comité de politique monétaire -CPM- de la Banque centrale du Congo -BCC- a, lors de sa douzième et dernière réunion ordinaire pour l’année 2013, passé en revue les principaux faits marquants de l’évolution économique et financière en 2013 à l’échelle nationale et internationale. Au cours de la rencontre, Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, gouverneur de la BCC, a clairement signalé qu’au plan national, la croissance du PIB réel a été plus vigoureuse en 2013 qu’en 2012.
Pour lui, selon les dernières estimations réalisées sur base des données de production à fin novembre 2013, le taux de croissance économique s’est établi à 8,5% en 2013 venant de 7,2% en 2012. Incontestablement, l’économie RD-congolaise poursuit son embellie. S’appesantissant sur les perspectives pour 2014, Deogratias Mutombo a indiqué qu’une attention particulière sera accordée à l’accompagnement de l’activité économique.
C’est ainsi que, dans le cadre du plan stratégique pluriannuel de la BCC, plusieurs actions devront être amorcées dès 2014. Entre autres, le renforcement de la stabilité du secteur financier avec notamment l’établissement d’un cadre d’évaluation de la stabilité du système financier, le développement du marché monétaire, particulièrement le segment du marché secondaire, et l’amélioration du financement de l’économie via la mise en place d’un guichet de refinancement à moyen et long termes
La Banque centrale du Congo -BCC- entend maintenir sa principale ligne de conduite à savoir, pérenniser la stabilité monétaire tout en consolidant la stabilité financière. C’est ce qu’a promis Deogratias Mutombo, gouverneur de la BCC, au cours de la douzième et dernière réunion ordinaire du Comité de politique monétaire -CPM-, pour l’année 2013. Par ailleurs, a-t-il renchéri, une attention particulière sera accordée à l’accompagnement de l’activité économique. C’est ainsi que, dans le cadre du plan stratégique pluriannuel de la BCC, plusieurs actions devront être amorcées dès 2014.
On peut citer: le renforcement du cadre opérationnel de la politique monétaire notamment par l’introduction d’un BTR à trois mois en vue de faire face, de manière plus stable aux éventuels chocs sur la liquidité; l’accélération du projet de fonds de garantie de dépôts et la modernisation de la centrale des risques lesquels permettront une expansion du crédit à l’économie en préservant l’épargnant et les institutions financières et l’atteinte de l’interopérabilité monétique en monnaie nationale au niveau des distributeurs des billets au moyen de l’acquisition d’un switch approprié de façon à économiser la monnaie fiduciaire tout en accélérant les transactions.
D’autres actions pour 2014: le renforcement de la stabilité du secteur financier avec notamment l’établissement d’un cadre d’évaluation de la stabilité du système financier, le développement du marché monétaire, particulièrement le segment du marché secondaire, et l’amélioration du financement de l’économie via la mise en place d’un guichet de refinancement à moyen et long termes ainsi que l’édification d’un marché financier structuré en RD-Congo en vue d’une mobilisation adéquate des capitaux intérieurs et extérieurs pour un soutien à l’économie via le financement des projets publics et privés.
Un taux de croissance établi à 8,5% en 2013 contre 7,2% en 2012
Le gouv’ Deogratias Mutombo a également fait savoir qu’au plan national, la croissance du PIB réel a été plus vigoureuse en 2013 qu’en 2012. Selon les dernières estimations réalisées sur base des données de production à fin novembre 2013, le taux de croissance économique s’est établi à 8,5% en 2013 venant de 7,2% en 2012. «Rapproché à la moyenne de l’Afrique subsaharienne, ce taux demeure supérieur de 3,5 points», a précisant le patron de la BCC en soulignant que ce dynamisme de l’activité économique est attesté par l’optimisme des chefs d’entreprises dont le solde brut moyen d’opinions est passé de 11,0% en 2012 à 16,5% en 2013.
Après un faible niveau d’inflation de 2,72 % en 2012, a poursuivi le gouverneur Deogratias Mutombo, l’année 2013 a connu un repli de l’inflation à 1,07 % contre un objectif annuel de 4%. «Ce niveau est le plus bas que le pays ait réalisé depuis son indépendance en 1960», a-t-il souligné.
Le CPM s’est dit satisfait de la coopération interinstitutionnelle qui a caractérisé les politiques macroéconomiques en 2013, lesquelles ont, sans nul doute, contribué à l’atteinte des objectifs assignés à la BCC par le législateur. Au plan international, pour le n°1 de la BCC, l’évaluation de la conjoncture économique internationale fait état d’un ralentissement de l’activité économique mondiale en 2013. En effet, initialement projeté à 3,5%, la croissance économique mondiale s’est avérée plus faible que prévue, s’établissant à 2,9%, en recul de 0,3 point par rapport au niveau de 2012.
«Il s’agit là des conséquences de la poursuite des mesures d’ajustement budgétaire dans la plupart des économies avancées, de la fragmentation du système financier dans la Zone euro et de la hausse de la dette publique. La persistance de cette situation a négativement affecté la croissance des pays émergents lesquels constituaient la locomotive de la croissance mondiale», a indiqué le gouverneur Deogratias Mutombo. Pour lui, concernant l’Afrique subsaharienne, sa croissance économique est demeurée robuste, s’établissant à 5,0 %. «Parallèlement, l’inflation a été maintenue à des niveaux bas à l’échelle internationale en dépit de la conduite des politiques monétaires expansionnistes par de nombreuses banques centrales», a-t-il ajouté.
Une stabilité en dépit de quelques pressions
Par ailleurs, le gouv’ Deogratias Mutombo a laissé entendre qu’au niveau du marché des changes, il a été noté une stabilité en dépit de quelques pressions enregistrées sur le taux de change au mois de janvier et aux quatre derniers mois de l’année, avec un relief particulier aux mois de septembre et octobre. A fin décembre 2013, la monnaie nationale a enregistré une dépréciation de 1,1 % à l’interbancaire et 1,6 % au parallèle, le taux de change s’étant situé à CDF 925,0 le dollar à l’indicatif et à CDF 938,0 au parallèle.
Christian BUTSILA
Pour lui, selon les dernières estimations réalisées sur base des données de production à fin novembre 2013, le taux de croissance économique s’est établi à 8,5% en 2013 venant de 7,2% en 2012. Incontestablement, l’économie RD-congolaise poursuit son embellie. S’appesantissant sur les perspectives pour 2014, Deogratias Mutombo a indiqué qu’une attention particulière sera accordée à l’accompagnement de l’activité économique.
C’est ainsi que, dans le cadre du plan stratégique pluriannuel de la BCC, plusieurs actions devront être amorcées dès 2014. Entre autres, le renforcement de la stabilité du secteur financier avec notamment l’établissement d’un cadre d’évaluation de la stabilité du système financier, le développement du marché monétaire, particulièrement le segment du marché secondaire, et l’amélioration du financement de l’économie via la mise en place d’un guichet de refinancement à moyen et long termes
La Banque centrale du Congo -BCC- entend maintenir sa principale ligne de conduite à savoir, pérenniser la stabilité monétaire tout en consolidant la stabilité financière. C’est ce qu’a promis Deogratias Mutombo, gouverneur de la BCC, au cours de la douzième et dernière réunion ordinaire du Comité de politique monétaire -CPM-, pour l’année 2013. Par ailleurs, a-t-il renchéri, une attention particulière sera accordée à l’accompagnement de l’activité économique. C’est ainsi que, dans le cadre du plan stratégique pluriannuel de la BCC, plusieurs actions devront être amorcées dès 2014.
On peut citer: le renforcement du cadre opérationnel de la politique monétaire notamment par l’introduction d’un BTR à trois mois en vue de faire face, de manière plus stable aux éventuels chocs sur la liquidité; l’accélération du projet de fonds de garantie de dépôts et la modernisation de la centrale des risques lesquels permettront une expansion du crédit à l’économie en préservant l’épargnant et les institutions financières et l’atteinte de l’interopérabilité monétique en monnaie nationale au niveau des distributeurs des billets au moyen de l’acquisition d’un switch approprié de façon à économiser la monnaie fiduciaire tout en accélérant les transactions.
D’autres actions pour 2014: le renforcement de la stabilité du secteur financier avec notamment l’établissement d’un cadre d’évaluation de la stabilité du système financier, le développement du marché monétaire, particulièrement le segment du marché secondaire, et l’amélioration du financement de l’économie via la mise en place d’un guichet de refinancement à moyen et long termes ainsi que l’édification d’un marché financier structuré en RD-Congo en vue d’une mobilisation adéquate des capitaux intérieurs et extérieurs pour un soutien à l’économie via le financement des projets publics et privés.
Un taux de croissance établi à 8,5% en 2013 contre 7,2% en 2012
Le gouv’ Deogratias Mutombo a également fait savoir qu’au plan national, la croissance du PIB réel a été plus vigoureuse en 2013 qu’en 2012. Selon les dernières estimations réalisées sur base des données de production à fin novembre 2013, le taux de croissance économique s’est établi à 8,5% en 2013 venant de 7,2% en 2012. «Rapproché à la moyenne de l’Afrique subsaharienne, ce taux demeure supérieur de 3,5 points», a précisant le patron de la BCC en soulignant que ce dynamisme de l’activité économique est attesté par l’optimisme des chefs d’entreprises dont le solde brut moyen d’opinions est passé de 11,0% en 2012 à 16,5% en 2013.
Après un faible niveau d’inflation de 2,72 % en 2012, a poursuivi le gouverneur Deogratias Mutombo, l’année 2013 a connu un repli de l’inflation à 1,07 % contre un objectif annuel de 4%. «Ce niveau est le plus bas que le pays ait réalisé depuis son indépendance en 1960», a-t-il souligné.
Le CPM s’est dit satisfait de la coopération interinstitutionnelle qui a caractérisé les politiques macroéconomiques en 2013, lesquelles ont, sans nul doute, contribué à l’atteinte des objectifs assignés à la BCC par le législateur. Au plan international, pour le n°1 de la BCC, l’évaluation de la conjoncture économique internationale fait état d’un ralentissement de l’activité économique mondiale en 2013. En effet, initialement projeté à 3,5%, la croissance économique mondiale s’est avérée plus faible que prévue, s’établissant à 2,9%, en recul de 0,3 point par rapport au niveau de 2012.
«Il s’agit là des conséquences de la poursuite des mesures d’ajustement budgétaire dans la plupart des économies avancées, de la fragmentation du système financier dans la Zone euro et de la hausse de la dette publique. La persistance de cette situation a négativement affecté la croissance des pays émergents lesquels constituaient la locomotive de la croissance mondiale», a indiqué le gouverneur Deogratias Mutombo. Pour lui, concernant l’Afrique subsaharienne, sa croissance économique est demeurée robuste, s’établissant à 5,0 %. «Parallèlement, l’inflation a été maintenue à des niveaux bas à l’échelle internationale en dépit de la conduite des politiques monétaires expansionnistes par de nombreuses banques centrales», a-t-il ajouté.
Une stabilité en dépit de quelques pressions
Par ailleurs, le gouv’ Deogratias Mutombo a laissé entendre qu’au niveau du marché des changes, il a été noté une stabilité en dépit de quelques pressions enregistrées sur le taux de change au mois de janvier et aux quatre derniers mois de l’année, avec un relief particulier aux mois de septembre et octobre. A fin décembre 2013, la monnaie nationale a enregistré une dépréciation de 1,1 % à l’interbancaire et 1,6 % au parallèle, le taux de change s’étant situé à CDF 925,0 le dollar à l’indicatif et à CDF 938,0 au parallèle.
Christian BUTSILA