Culture

Yekima De Bel’Art et Negro’sl’âme à la Halle de la Gombe le 6 mai prochain

Chanteur, auteur-compositeur, humoriste et slammeur, Yekima Costa De Bel’Art, dit Soldat du slam et sa team, Negro’sl’âme, se produiront le vendredi 6 mai prochain à l’Institut français de Kinshasa -IFK-, Halle de la Gombe. Ils livreront un spectacle annoncé riche en émotion intitulé «TheOneManSlam». A en croire l’artiste Afro-slammeur dans une interview exclusive accordée au Trihebdomadaire AfricaNews, le jeudi dernier en son lieu de répétition, cette production est le fruit du partenariat entre son tout nouveau label, Negro’sl’âme et l’Institut français de Kinshasa, Halle de la Gombe. «TheOneManSlam», c’est la lumière, le son… et un spectacle différent de tous les autres qu’il a livré, comme il le fait entendre.
Une grande première. Depuis la nuit des temps, en RD-Congo, il n’a jamais eu un spectacle de slam comparable au stand-up. À l’initiative du label Negro’sl’âme, en partenariat avec l’Institut français de Kinshasa -IFK-, Halle de la Gombe, il se tiendra le vendredi 6 mai prochain, sur la grande scène de l’IFK, un grand événement du slam dénommé «TheOneManSlam». Ce show sera possible avec l’active participation de la grande Team Negro’sl’âme, notamment Stephane Kitutu à la guitare basse et accompagnement, Bransley Monzo, accompagnateur-soliste, Taluyobisa, xylophoniste-harmoniciste, Jonas au clavier et Percundo, à la percussion. «TheOneManSlam est un spectacle du slam. Au fait, le dernier spectacle de slam que j’ai donné, c’était en 2014 au mois de mars toujours à l’Institut français où je me suis fait accompagner d’autres artistes, notamment Olivier Tshimanga, Jacques Tshimakinda et le ballet Arumbaya. Alors depuis, je n’avais été qu’invité, donc des spectacles sur invitation. J’ai organisé pas mal des concours en synergie avec l’Institut français. Là maintenant, avec ce show, on revient complétement sur scène. TheOneManSlam, c’est aussi un concept slam mixant le Spoken-word et le Slam stand-up, c’est un peu ce que j’ai fait à Toseka», a explicité Yekima De Bel’Art. Le leader du Negro-sl’âme ne s’est pas arrêté là. Il a ajouté: «donc, je vais faire du slam, mais avec un comportement scénique qui avoisine celui d’un humoriste simple. La seule différence est que je vais apporter la touche poétique, la drôlerie poétique et l’humour poétique. TheOneManSlam, c’est également la musique, qui sera faite par ma team, Negro’slam. Et la mise en scène sera assurée par Michael Disanka, qui apportera sa touche au spectacle. Probablement, l’émotion sera au rendez-vous».
Il en espère plus loin
Par ailleurs, le Soldat du slam n’a pas hésité de résumer le déroulement de ce rendez-vous. «Le vendredi 6 mai, ce sera le slam, la drôlerie poétique et une présence importante de la musique. Ce sera également du stand-up slam, en échange avec mon public, après il y aura de l’humour, mais du slam d’abord. Ce sera aussi une interaction avec les jeunes, parce qu’il y a beaucoup de sujets et ça tourne autour de faits de société», a-t-il promis. Et de poursuivre: «le souhait est que TheOneManSlam s’étende sur toute l’année, rencontrer les étudiants, avoir des tournées un peu partout. On compte se servir des leviers pour organiser des formations et concours dans le but de former les jeunes qui aimeront devenir des slammeurs professionnels». Après la Halle de la Gombe, Yekima ramènera également «TheOneManSlam» au Centre culturel Boboto. La date est déjà connue: vendredi 27 mai prochain. Ce sont là les deux soirées d’ambiance. Evoquant son bouquin «J’ai mon Yekima en poche» qui est déjà disponible, le slammeur a fait savoir que cet ouvrage se comporte très bien. «Le slam n’est pas très connu dans notre pays. Et, j’ai voulu me présenter complètement à mon public. Donc, ce que je suis, ce que je fais et même ce que je ferais dans l’avenir», a-t-il conclu.
René KANZUKU

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