Culture

RDC: Yolande Elebe Ma Ndembo encouragée à mener des actions pour pérenniser la rumba

Au nom de la Commission nationale de la RD-Congo pour le Fonds des Nations-Unies pour la culture, la science et l’éducation -UNESCO-, Liema Ibongo Bautie, secrétaire, et Bernardine Esungi, directeur de la Coopération, ont présenté, ce jeudi 4 juillet 2024, les civilités de cette structure interministérielle à la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Yolande Elebe Ma Ndembo, à la tête de ce département gouvernemental depuis le mois dernier.

Les hôtes de la ministre Yolande Elebe Ma Ndembo ont profité de l’occasion pour plaider la cause de la rumba RD-congolaise qui risque d’être supprimée de la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Ce genre musical, originaire de la RD-Congo, a rejoint le registre du patrimoine de l’UNESCO en 2021 grâce notamment à l’action du gouvernement RD-congolais.

«Il y avait à l’époque une commission chargée d’inscription. Depuis qu’on a inscrit cette rumba, la mise en œuvre pose problème. Il y a des engagements que la RD-Congo a pris en rapport avec l’inscription de la rumba. Tous ces engagements, jusqu’aujourd’hui, ne sont pas encore exécutés. Or, il nous reste deux ans pour pouvoir présenter le rapport périodique», a expliqué Liema Ibongo Bautie.

En effet, l’article 29 de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dispose que «Les Etats parties doivent soumettre au Comité des rapports sur les dispositions législatives, réglementaires ou autres, prises pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur leurs territoires». A cet engagement, le pays de Rochereau Tabou Ley ne s’est pas encore plié, à en croire Liema Ibongo Bautie. «Si on n’arrive pas à le faire, la rumba sera alors retirée de la liste des patrimoines», a-t-il prévenu.

Et d’expliquer: «Nous sommes venus comme structure qui suscite le ministère à pouvoir s’impliquer dans l’action de l’UNESCO, afin de sensibiliser la ministre pour que, dans son action, elle puisse avoir un œil attentif à ce dossier de la rumba RD-congolaise».

Le secrétaire de la Commission nationale de la RD-Congo pour l’UNESCO, Liema Ibongo Bautie, a également profité de l’audience avec la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines pour lui faire part des difficultés liées à la mise en œuvre de cinq conventions adoptées par l’UNESCO et ratifiées par la RD-Congo. De son avis, il y a «nécessité» de parvenir à mettre en œuvre ces conventions.

Aussi, il a informé la ministre Yolande Elebe Ma Ndembo que l’UNESCO va organiser, en septembre 2025, une conférence mondiale dénommée «Mondial cult». Cette conférence, a-t-il dit, entend exprimer la vision de l’UNESCO sur le développement. Pour cette agence onusienne, a affirmé Liema Ibongo Bautie, le développement, c’est pratiquement l’expression de la culture. «Sans culture, il n’y a pas développement», a-t-il soutenu, peu avant de conclure sa visite.

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