Culture

Kaspy Ndia, «métamorphose» à la Halle de la Gombe, formidable!

Kaspy Ndia sur scène
photo Christian KISAVU.
Kaspy Ndia sur scène à la Halle de la Gombe
Kaspy Ndia, musicien RD-congolais évoluant à Kinshasa et Ndia, son groupe, se sont produits pour la toute première fois le vendredi 22 janvier 2016, à l’Institut français de Kinshasa -IFK-, Halle de la Gombe dans la commune de la Gombe. Après sa tournée européenne, précisément en Luxembourg et à Barcelone, en Espagne, pour 6 prestations, depuis le début du mois de janvier, Kaspy Ndia a fait son atterrissage à Kinshasa, électrisant les kinois avec un spectacle vibrant dénommé «Métamorphose». L’artiste a mis du feu et tenu le public en haleine. Personne n’y croyait, comme on pouvait le constater dans les couloires de ce cadre. Avec 12 titres dont «Amba Lula» chantée en Kisuku, «Masque de fert» et «Noir et blanc», ce groupe de métissage a terriblement emballé les amoureux de la bonne musique. A en croire le public interrogé après le concert, ce show compte parmi les meilleurs des habitués de l’IFK, parce que l’artiste a fait voyager les spectateurs à travers plusieurs sonorités locales et d’ailleurs. «Pesa ngai pembe, kamata moyindo», paroles de la chanson «Noir et blanc», comprenez par «offres-moi la couleur blanche en échange de la couleur noire», retenues par un mélomlane. C’est à travers son célèbre répertoire, retraçant l’évolution de la vie humaine, animale, végétale et aquatique que «Métamorphose» a égaillé les mélomanes de l’Institut français de Kinshasa, Halle de la Gombe. «L’humain naît bébé et quelques jours, mois et années, il devient adulte et vieux. De la même manière, le corps humain se développe, et l’intelligence grandie aussi. L’œuf qui devient oiseau ne peut plus se considérer comme œuf. Quand on a grandi, nous devons l’être en tout et pour tout», a expliqué Kaspy.
René KANZUKU
 
 

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