Après l’appréciation par le public, de la première saison de la série télévisée RD-congolaise «Mpangi’ami» avec au total 26 épisodes, voilà aujourd’hui la deuxième saison arrive comme annoncé. Elle est programmée le 8 décembre prochain à la grande halle de l’Institut français de Kinshasa Halle de la Gombe. L’occasion est donc offerte aux amoureux du cinéma vivant à Kinshasa de découvrir en grande première cette série mêlant à la fois le drame, l’humour, la tragédie, et la comédie orchestrée par les intrigues des différents protagonistes.
«Mpangi’ami», œuvre du réalisateur et producteur RD-congolais Didace Kawang Kadang, traite des sujets très pertinents touchant ainsi la population dans son quotidien. La série relate, sans détour, des faits sociaux, politiques, économiques et culturels spécialement africains. Les questions de la bonne gouvernance et celles de la démocratie sont clairement évoquées. A cela s’ajoute le tribalisme, les relations familiales, la paix…
Avec un synopsis clair où un candidat à la députation, nommé Kayoko qui rencontre un adversaire de taille, Vincent. Soutenu par la plateforme des agents et fonctionnaires de l’État, très populaire dans sa circonscription, en couple avec Nacha, sa fille, Vincent ne rend pas une tâche facile à Kayoko pendant la propagande. Et n’ayant pas atteint ses objectifs notamment son élection à la députation, Kayoko refuse catégoriquement de donner la main de sa fille à l’honorable Vincent. Au bout de quelque mois, ce dernier,
désigné Premier ministre par la majorité parlementaire, trouve l’occasion de se racheter auprès de son futur beau-père en le nommant ministre des Finances. En tant que réalisateur et scénariste de cette série, Didace Kawang a voulu peindre un tableau autour de cette pratique du passe droit où pour accéder à un poste il n’est plus question de critère mais plutôt un lieu de famille. Ceux qui vont rater cette soirée exceptionnelle consacrant le lancement de cette série télévisée à la Halle de la Gombe, n’auront qu’à attendre sa diffusion dans différentes chaines de télévision nationales et internationales.
Comme cela a été le cas dans la première saison, la chaine francophone TV5 attend impatiemment «Mpangi’ami». Un motif de fierté qui met débout le secteur cinématographique RD-congolais. Malgré le manque d’intérêt constaté de la part des dirigeants, les fils et filles du pays sont loin de s’arrêter à mi-chemin. Ils restent très déterminés pour le positionnement du cinéma RD-congolais à travers le monde.
Patrick NZAZI
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