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UNIKIN: Guy Loando réfectionne et équipe un auditoire à la faculté de Droit

Ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire, Me Guy Loando Mboyo fait parler de lui à l’Université de Kinshasa -UNIKIN- grâce à ses actions en faveur de cette Alma mater qui l’a formé. Le week-end dernier, Me Guy Loando a fait le déplacement du campus de l’Université de Kinshasa où il a mené une série d’activités. D’abord, il a inauguré l’auditoire qui reçoit les apprenants en Diplôme d’études supérieures spécialisées -DES- dont la réfection et l’équipement ont été totalement pris en charge par la Fondation Widal. Il s’agit d’un auditoire répondant aux normes internationales, avec une capacité d’accueil de 80 étudiant. Cette salle est dotée d’un tableau-écran télévision high-tech qui peut faire usage d’ordinateur.

Ensuite, Me Guy Loando a visité le bâtiment qui abrite l’Association du corps scientifique -ACS- qui est également en pleine réhabilitation sur fonds propres de sa Fondation Widal. D’ailleurs, une salle de ce bâtiment porte le nom de Me Guy Loando en signe de reconnaissance à cet ancien étudiant de la faculté de Droit et qui fait actuellement la fierté de l’Université de Kinshasa. Au nom de la Fondation Widal, Guy Loando a remis au recteur de l’UNIKIN un lot considérable de sonorisation. En réaction, le Professeur Jean-Marie Kayembe a exprimé ses remerciements à l’endroit du patron de la Fondation Widal.

A l’en croire, ces matériels sophistiqués de la dernière génération rendront audibles les voix des enseignants qui peinent parfois à être saisis par les étudiants au regard de la vétusté des appareils utilisés jusqu’à présent. Par ailleurs, le recteur de l’Université de Kinshasa a exhorté le ministre d’Etat Guy Loando à poursuivre avec sa solidarité légendaire afin de d’équiper toutes les facultés de mêmes types des matériels pour faciliter la transmission de l’enseignement aux étudiants de son institution académique.

Enfin, l’ancien étudiant en Droit économique et social était invité à échanger avec les étudiants de première année de graduat de la faculté de Droit dans l’amphithéâtre Bayona. Entouré de trois de ses anciens professeurs, Me Guy Loando est intervenu sur la «pratique de la politique à l’épreuve de l’Etat de droit». Avocat d’affaires, sénateur et membre du gouvernement, Guy Loando a puisé dans sa carrière pour démontrer sans ambages la maîtrise de la politique publique dans les différents domaines de la vie nationale. Il a expliqué à l’auditoire les caractéristiques d’un bon leadership transformationnel qui requiert aussi bien la curiosité basée sur la rationalité pour changer la société, que l’éthique professionnelle pour renforcer la bonne gouvernance.

Dans son argumentaire, Me Guy Loando a insisté sur le fait qu’un bon leader doit être rassembleur pour consolider la cohésion nationale et consacrer irréfragablement la justice distributive afin d’éviter l’exclusion sociale. Répondant aux questions des étudiants sur le multipartisme, le rôle d’un parti politique et l’appareil judiciaire de la RD-Congo qui actuellement fait l’objet d’une mauvaise réputation, justifiant ainsi le climat délétère entre les justiciables et cet appareil judiciaire, Me Guy Loando Mboyo les a rencontrés nettement en précisant que le pays peut avoir beaucoup de partis politiques, cependant ceux-ci doivent avoir une vision claire pour matérialiser la vocation du pays et porter les aspirations profondes du peuple RD-congolais.

Concernant la justice, il a rappelé que le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, en sa qualité de magistrat suprême, a exprimé sa totale désapprobation sur la qualité de la justice rendue actuellement au pays, tout en appelant de tous ses vœux à la prise de conscience pour que la justice ne soit pas celle des riches, et a demandé au Conseil supérieur de la magistrature de sanctionner sévèrement toutes les brebis galeuses qui empêchent que la justice ne puisse élever la nation RD-congolaise.

Etant lui-même un praticien de droit, Me Guy Loando a soutenu que le gouvernement se bat de manière acharnée pour éviter que la justice ne soit inféodée, de crainte que le climat des affaires ne soit fragilisé. Car, selon lui, cela créerait une crise de confiance vis-à-vis des investisseurs susceptibles d’apporter massivement l’investissement direct étranger.

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