En séjour à Kinshasa, une délégation de la Société civile du Sud-Kivu a franchi mardi le seuil de la Chambre haute du Parlement où elle a été reçue par son président, Modeste Bahati Lukwebo. Au centre de l’audience, la situation du Sud-Kivu qui, selon le chef de cette délégation, Nene Bintu, traverse une période particulièrement difficile, caractérisée par une mégestion criante.
Après avoir pris part aux consultations initiées par l’ancien Président kenyan Uhuru Kenyatta, facilitateur choisi par la Communauté des États d’Afrique de l’Est pour la pacification de la partie Est de la RD-Congo, cette délégation est allée poser au président du Sénat, un autre problème: son intention de voir l’IGF publier le rapport sur la gestion chaotique de la province du Sud-Kivu. Question que toutes les personnes coupables des actes de mégestion soient punies conformément à la loi. C’était également pour cette délégation le lieu et le moment d’aborder avec le président du Sénat des questions liées aux réformes foncières, pour la mise en place d’une nouvelle loi foncière, en vue de réguler les conflits fonciers dans cette province.
Toujours de la même Chambre, il nous revient que le projet de loi sur l’activité et le contrôle des établissements de crédit a été examiné par la Commission ECOFIN. Elle a travaillé d’arrache-pied afin de présenter son rapport et/ou les conclusions de ses travaux à la plénière du Sénat. Tout au long de la durée de ces travaux, la Commission ECOFIN a reçu des explications claires du ministre des Finances, de la gouverneure de la Banque centrale, des mandataires des Régies financières, y compris ceux de l’Association congolaise des banques, qui ont apporté leur expertise par rapport au projet de loi sous examen. Il est un fait que cette loi initiée par le gouvernement, pourra sécuriser non seulement les investisseurs du secteur banquier, mais aussi les épargnants qui sont souvent victimes de mauvaises pratiques de la part de certains établissements de crédit. Mais il faut avant tout qu’elle soit promulguée par le Chef de l’Etat.