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RDC : Le soutien à Mabunda et aux institutions reste indéfectible

Le Collectif des cadres universitaires du Grand Équateur ne donnera aucune chance aux fauteurs en eau trouble. Même pas un instant pour perturber l’ordre légalement établi, mieux les institutions issues des élections de 2018. Indignés par les violences et actes de vandalisme perpétrés dernièrement au Palais du peuple par des jeunes instrumentalisés par les oiseaux de mauvais augure, les cadres universitaires de l’espace Équateur se disent déterminés à apporter leur soutien à toutes les institutions de la République, à la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda Lioko, et à tous les notables de ce coin du pays. Dans une déclaration politique rendue publique vendredi 17 juillet 2020 à Kinshasa, ils ont invité le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, garant du bon fonctionnement des institutions de la République, à tout mettre en œuvre pour sauvegarder la flamme de la première alternance pacifique que le pays a connue depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale. Aux Confessions religieuses, ils ont demandé d’être cette église qui se met véritablement au milieu du village pour prêcher la paix, l’amour et l’unité au lieu d’attiser le feu pour brûler le village par des propos incendiaires. 

Face aux actes de violence et d’attaques dirigés directement à l’Assemblée nationale et surtout à sa présidente, le Collectif des cadres universitaires du Grand Équateur a invité les jeunes souvent instrumentalisés par des acteurs politiques à abandonner la voie de la rue. «Nous mettons en garde toute personne de mauvaise augure qui oublie qu’en démocratie, c’est l’expression du haut de la tribune de l’Hémicycle qui octroie la majorité dans les idées et qu’à la fin, la présidente de l’Assemblée nationale, qui a la police de débat, prendra acte de la partie majoritaire. Ce qui est, d’ailleurs, son travail parlementaire reconnu dans notre Constitution», ont déclaré les cadres universitaires du Grand Équateur. Et d’ajouter: «nous condamnons des jeunes qui se laissent manipuler par certains acteurs politiques et les invitons ainsi à mettre fin aux actes de violence et de vandalisme pour emboiter la voie de la démocratie pluraliste en lieu et place de celle de la rue». Dans cette déclaration lue par Jean de Dieu Etepe, les cadres universitaires du Grand Équateur ont lancé un message fort au Président de la République, aux acteurs politiques et aux Confessions religieuses. Au Chef de l’Etat, garant du bon fonctionnement des institutions de la République, ils ont simplement demandé de veiller à la sauvegarde de la première alternance pacifique que le pays a connue depuis son indépendance en 1960. Aux acteurs politiques, ils ont demandé le respect des textes en rapport avec la désignation des membres de la Commission électorale nationale indépendante -CENI- pour ne pas critiquer jour et nuit la présidente de la Chambre basse du Parlement. «En ce qui concerne la désignation des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante, nous demandons aux acteurs politiques de respecter le texte y relatif pour ne pas chercher à vilipender la présidente de l’Assemblée nationale qui, en fait, exerce son travail de parlementaire lui reconnu par la Constitution de la République», ont déclaré les cadres universitaires du Grand Équateur. Aux Confession religieuses, ils ont demandé d’être une église au milieu du village pour prôner la paix au lieu de chercher à allumer le feu par des propos pouvant même remettre en cause les acquis de la démocratie et le respect de l’institution «Assemblée nationale» et de sa présidente qui est l’émanation du peuple. Les cadres universitaires de l’ancienne province de l’Équateur soutiennent les institutions de la République issues des élections de 2018. De la même manière, ils déclarent être également derrière tous les notables du Grand Équateur. «Nous condamnons avec la dernière énergie toutes sortes d’actes de violence et d’atteinte à l’intégrité physique. Nous soutenons indéfectiblement tous les notables du Grand Équateur en général et, en particulier, la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda Lioko, digne fille de notre espace géographique», peut-on lire dans la déclaration de la crème intellectuelle du Grand Équateur. Et de prévenir: «nous soutenons la coalition FCC-CACH pour l’émergence de la RD-Congo. Quiconque osera d’attaquer physiquement les notables du Grand Équateur en général et, en particulier, l’honorable présidente de l’Assemblée nationale, nous trouvera sur son chemin».

Dorian KISIMBA

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