Introduction
L’innovation est l’action d’introduire quelque chose dans un usage. Et les résultats de cette action ont été plus manifestes dans l’entreprise du portefeuille de l’Etat. Car, on a semblé croire que les avancées sont uniquement faites par les régies financières. Voilà pourquoi votre agence de sondage «Echo d’opinion» s’est intéressée à ce secteur important de la vie nationale. L’agence a ciblé une dizaine d’entreprises qui se sont distinguées. L’échantillon a été constitué de 1.000 sujets. Elle a interrogé des personnes de toutes les catégories et de tous les âges. Et nous les avons classées d’après leurs performances.
- Agnès Mwad
Au top, l’opinion a reconnu l’impact des innovations de la Caisse nationale de la sécurité sociale -CNSS- par l’entremise de son DG Agnès Muad. En fait, la CNSS est un établissement public à caractère technique et sociale régi par la loi n°16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général de la sécurité sociale. La grande innovation réside dans la création de la CNSS. Et aussi, cette réforme qui vise notamment à réduire les disparités et améliorer l’accès de tous à une protection sociale pour tous. En plus d’entendre dorénavant les allocations familiales, la nouvelle loi intègre le droit aux allocations prénatales et de maternité et le droit aux indemnités journalières pour la femme travailleuse pendant le congé de maternité pour compenser la perte de ses revenus. Il en est de même de l’allocation de vieillesse pour l’assuré ayant moins de 15 ans d’assurance et la pension d’orphelins et de survivant aux ayants-droit d’un assuré. Grace à cette réforme, la nouvelle Caisse nationale de sécurité sociale s’engage, en synergie avec le gouvernement et les partenaires sociaux, dans une nouvelle ère de la sécurité sociale empreinte de plus d’assurance pour le bien-être du peuple RD-congolais. Notre vision, déclarait-t-elle, est de faire de la CNSS l’un des meilleurs régimes de sécurité sociale en Afrique, appelé à apporter une contribution majeur au développement socioéconomique de la RD-Congo. Par ailleurs, l’opinion retient qu’Agnès Mwad a mobilisé toutes ses énergies pour réfectionner l’immeuble de son entreprise dans un temps record. Grace à ces innovations le baromètre indique 87% d’avis favorables. - Célestin Pierre Risasi Tabu wa M’Simbwa
Il dirige de mains de maitre la Société de contrôle de la qualité, de la quantité et de la conformité des produits sur l’ensemble du territoire de la RD-Congo, pour ne pas citer l’Office congolais de contrôle, -OCC-, qui couvre un large champ d’activités. Pas plus tard que le 17 juillet de cette année, l’OCC a organisé un séminaire de formation à l’intention des agents et cadres de l’Agence nationale de météorologie et télédétection par satellite -METTELSAT- sur les systèmes de management de la qualité -SMQ. Cette activité a été bien vue par l’opinion. Partenariat OCC-Bureau Veritas Bivac BV: poursuite de la mise en œuvre du plan de renforcement des capacités par la formation des responsables de laboratoires OCC à la norme ISO/CEI 2017 RVA Formation des ingénieurs-techniciens OCC a l’évaluation de la conformité des produits électrotechniques en RD-Congo. A l’interne les échos ont été flatteurs. D’après le syndicat de cette entreprise, Célestin Pierre Risasi Tabu wa M’Simbwa, a tenu à honorer les représentants de tous les travailleurs OCC dans diverses actions posées. Et les consommateurs RD-congolais ne cachent pas leur satisfaction eut égard aux nombreuses innovations de ce mandataire consciencieux. Il mérite alors les 78% que lui accorde l’opinion. - Abdallah Bilenge
Abdallah Bilenge a vite compris la mission de sa maison qui est celle de réhabiliter les infrastructures aéroportuaires du pays, en rénovant les pistes existantes ou en faisant construire de nouveaux éléments. Déjà en 2018, le directeur général de la RVA a amené le Président de la République honoraire à poser la première pierre d’une nouvelle aérogare visant à poursuivre la modernisation de l’Aéroport international de N’Djili ici même à Kinshasa, porte d’entrée dans la troisième mégapole d’Afrique. Évalué à 364,9 millions de dollars pour un contrat de 36 mois, la future aérogare aura une capacité de 40.000 m2 soit quatre fois plus que l’actuelle aérogare. Il s’agit de construire également de nouvelles pistes et un nouveau parking. Le nouveau projet devra «répondre aux problèmes de flux annuel de trois millions de passagers et répondre aux normes internationales. C’est une innovation spectaculaire qui a été bien perçue par la population. Surtout qu’il a, la semaine passée, expliqué, par certains organes des medias interposés, les tenants et les aboutissants de ce grand projet en cours de matérialisation. On ne parlera pas des autres réalisations à Goma, à Mbuji-Mayi et, dans un avenir tout proche, à Kananga. Il sied
également de signaler les travaux de rénovation du Hangar devant abriter les Directions opérationnelles de Congo Airways à l’Aéroport de N’Djili. Toutes ces performances lui valent 75%. - Lucien Bonyeme Ekofo
Jamais une société n’a résisté au vent de changement qui a secoué son secteur comme celui d’assurance avec la privatisation de cet espace. Cependant, les compatriotes continuent à faire confiance à la Société nationale d’assurance grâce au leadership payant du nouveau directeur. Et le service auprès des assujettis de la SONAS s’est constamment amélioré. Outre ce côté positif, avec efficacité et esprit managérial, le comité que dirige Lucien Bonyeme s’efforce à réduire des mois d’arriérés de salaires qu’accumulaient ses salariés. Il a su gérer la situation fort délicate léguée par ses prédécesseurs. La paix sociale revenue, le Directeur Bonyeme gagne 74 % des plébiscites. - Patrice Kitebi
Avec 70%, Patrice Kitebi est un rare responsable de la FPI qui a refusé que son entreprise soit utilisée à chaque fois qu’il se profile des nominations et autres mises en place des nouveaux dirigeants, comme cheval de Troie en faveur des politiciens en mal de positionnement pour se régler des comptes, en instrumentalisant les ONG qui s’évertuent à envenimer les antagonismes dans le microcosme politico-administratif pour régler leurs divergences politiques. C’est aussi une innovation saluée par l’opinion. A celle-ci s’ajoutent les 13 alignés au financement du FPI dans la droite ligne du programme d’urgence des 100 jours du Chef de l’Etat Félix-Antoine
Tshisekedi Tshilombo. Le projet de construction du Pont-Route-Rail entre Brazzaville et Kinshasa a fait couler beaucoup d’encres. Mais la FPI avait signé, à Kinshasa le 23 mars 2018, une Convention pour la construction d’un port à Banana. Grâce à la clairvoyance de Kitebi, une firme des Emirats arabes unis connue comme le troisième exploitant portuaire mondial viendra réaliser cet ouvrage au grand
bonheur du Kongo-Central. Le FPI procède, depuis un temps, au recouvrement forcé qui vise, sans aucune distinction, des clients n’ayant ni satisfait à ses exigences en termes de cahier de charge présenté au moment de l’octroi du prêt, ni respecté l’échéance de remboursement convenu. Plus d’une vingtaine de maisons ou immeubles sont dans le viseur. Et la réhabilitation des institutions
publiques avec son financement est très appréciée de tous. Il engrange 70% des propos favorables. - Benjamin Wenga
Il est l’homme le plus ubiquiste de ces derniers. Au four et au moulin, Benjamin Wenga, ne fait qu’innover la voirie urbaine. Pas seulement de la capitale, mais aussi du Congo profond. Pour le directeur général de l’Office des voiries et drainage -OVD-, «les travaux consistent en la réhabilitation profonde, totale et partielle des différents axes qu’on a sélectionnés. Il s’agit donc de la modernisation de la voirie». Son entreprise va réhabiliter 40 km des voiries dans la ville de Kinshasa, dans le cadre du Programme d’urgence du Président Félix-Antoine Tshisekedi. L’Office des voiries et drainage avait lancé depuis le 5 mars à Kinshasa, les travaux d’urgence de réhabilitation des infrastructures routières dans quelques axes principaux de la ville, notamment sur les avenues Université, Force publique, et Saio. Aujourd’hui tout est praticable. Cette initiative va se poursuivre prochainement pour la voirie urbaine de Mbuji-Mayi, à de Kananga et ailleurs. Selon le directeur général de l’OVD, Benjamin Wenga, tous les moyens matériels, techniques et humains sont disponibles pour achever ces travaux endéans 100 jours. Il mérite ses 68%. - Maurice Tshikuya
Le directeur générale de l’Institut National de Préparation Professionnelle -INPP- devait s’estimer l’homme le plus heureux du monde dans la mesure où il a donné du travail aux citoyens qui, par manque d’instruction, étaient bloqué. En plus, Tshikuya a initié des travaux de construction des bâtiments de son entreprise. En dehors de Kinshasa, à Lubumbashi, les nouveaux bâtiments de l’INPP. Les travaux financés par les gouvernements japonais et RD-congolais ont duré 18 mois et ont coûté 29 millions de dollars américains. La RD-Congo y a participé à hauteur de 20%. Maurice Tshikuya, ADG de l’INNP, indique toujours qu’ils ont mis en place de formations sur l’entreprenariat. Une fois outillés, ces jeunes entrepreneurs peuvent
accéder à un crédit mis en place grâce à un fonds financé par le Japon et logé à la banque FINCA RDC. La seule garantie à présenter par les souscripteurs, c’est le diplôme de l’INPP. Cette une innovation bien remarquable qui lui donne 65%. - Laya Sinsu
Le Directeur général de la Société commerciale des transports et des ports -SCTP- est l’un des responsables qui a su relever de multiples défis. Une entreprise, au bord de la faillite avec des manifestations de toutes sortes, vit aujourd’hui dans un climat de sérénité. Les délégués syndicaux de cette entreprise qui attendaient la réponse au mémorandum adressé aux autorités de l’Etat en réclamant 19 mois des salaires pour les employés actifs et vingt-deux mois pour les retraités, sont désormais satisfaits si bien que le nouveau comité de gestion a privilégié le dialogue en vue de garantir une paix durable au sein de l’entreprise. Le banc syndical commence à soutenir les actions que Liya Sinsu a pu initier dans le sens de redresser l’entreprise. Le nouveau Directeur général ne cesse de déployer des initiatives dans le but de redresser l’entreprise et rendre opérationnels les services pourvoyeurs des recettes, en vue de renflouer les caisses de la société. Une grande innovation avec la réhabilitation de l’outil de travail. Il engrange 60% des avis favorables. - Jean-Marie Elese
Les Lignes maritimes congolaise sont nées des cendres de la Compagnie maritime zaïroise qui, déjà, éprouvait d’énormes difficultés. Depuis l’avènement de Jean-Marie Elese, l’opinion a constaté de sérieuses améliorations. Depuis l’année écoulée, il y a
eu des accrochages entre la FEC et l’Etat sur base de certains tarifs, mais la LMC, par intermédiaire de son Directeur général, avait remarqué que les droits de trafic avaient un impact marginal sur les prix des biens et services. Par conséquent, les LMC avaient demandé au gouvernement de ne pas céder à la pression des agents maritimes, car l’augmentation des prix qu’ils réclament ne repose sur aucun fondement. Cette décision a fait des innovations remarquables sur la mobilisation des recettes de l’entreprise. Il conviendrait de signaler que l’entreprise en train de vivre contrairement aux jours passés. Le directeur rafle pour cela 56%. - Hubert Miyimi Vununu
Hubert Miyimi dirige la Société nationale des hydrocarbures -SONAHYDROC. Il s’agit d’un secteur stratégique qui se veut être un moteur de développement de la RD-Congo à travers la vision actuelle le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Le DG Hubert Miyimi a privilégié un canevas avec un nombre des axes importants prévus, et pour lesquels il s’y attelle. Citons également la logistique de transport pétrolier -les barges-, la remotorisation des unités fluviales en vue de rendre la Sonahydroc S.A compétitive et la paie du personnel. Pour mieux démarrer ce plan de relance, la sensibilisation du personnel s’appuie aussi sur l’apurement d’une partie des arriérés de salaire ainsi que la réhabilitation des ascenseurs et du parking -pour la commodité du travail du personnel et des partenaires et des clients potentiels. Ce sont des innovations qui lui valent 52%.
Echos d’opinion