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Sécurité alimentaire: la clôture de la conférence GLF Bonn 2020 intervient ce vendredi

Les rideaux tombent ce vendredi 5 juin sur laconférence GLF Bonn 2020. Démarrée le mercredi 3 juin, la conférence de Bonn en est à sa première édition entièrement numérique, axée sur l’alimentation en temps de crise. A cette occasion, de grands esprits du monde se sont réunis en ligne autour du défi de nourrir une population croissante sans surexploiter la planète. C’est une expérience bien particulière, tant les organisateurs sont en train de réussir le pari d’offrir une conférence numérique similaire au physique, sans risques, avec des émissions de carbone réduites au minimum et de nombreuses possibilités de connexion.

Au premier jour de la conférence, trois sous-thèmes ont été abordés: «Chaînes de valeur durables du bois-énergie pour la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne», «Contribution des forêts, des arbres et de l’agroforesterie à la sécurité alimentaire et à la nutrition durables en temps de crise» et «Pourquoi les tourbières sont importantes pour la sécurité alimentaire». Le jeudi 4 juin, les conférences inscrites à l’ordre du jour ont porté sur «Tirer parti des données pour un changement transformationnel vers des systèmes alimentaires respectueux du climat et des forêts» et «Piste de narration chapitre 6: la centralité de la science».

Au cours de l’édition 2020 de la Conférence GLF Bonn, il a été révélé, à la suite de la crise sanitaire causée par la Covid-19, desfailles dans le système alimentaire mondial, et démontré à quel point celui-ci est vulnérable aux chocs inattendus. Pour les organisateurs de ces assises numériques, résoudre le défi complexe généré par des systèmes alimentaires inéquitables et non durables est l’un de plus grands problèmes auxquels laCommunauté internationale sera confrontée au cours des 30 prochaines années. Ils sont d’avis que l’objectif de parvenir à la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et de promouvoir une agriculture durable ne sera atteint que si d’autres crises sont abordées -y compris les défis posés par le changement climatique et les pratiques de gestion des paysages non durables- tout en élaborant des politiques saines et des stratégies de financement inclusives.

«Après l’objectif ‘‘No poverty’’, l’objectif ‘‘Zerohunger’’ est inscrit dans le cadre de développement international en tant qu’objectif de développement durable des Nations unies», ont laissé entendre les organisateurs, tout en exhortant les nations à assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et à promouvoir une agriculture durable.

Au Centre pour la recherche forestière internationale -CIFOR- et World agroforestry-ICRAF-, aux côtés des partenaires de l’ONU Environnement et de la Banque mondiale, qui coordonnent conjointement le Forum mondial sur les paysages -GLF-, les scientifiques travaillent pour aider les pays et les communautés à atteindre ces objectifs.

Laurent OMBA

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