Lors de la douzième Réunion du Conseil des ministres présidée vendredi dernier par la Première ministre Judith Suminwa, plusieurs sujets ont été abordés parmi lesquels celui lié à l’épidémiologie en RD-Congo et, plus particulièrement, l’état de la variole de singe dite Mpox qui occupe le devant de l’actualité. Prenant la parole à cet effet, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Roger Kamba, en a fait le point. Pour ce qui est du Mpox, il a indiqué que la riposte fonctionne bien et monte en puissance dans 19 des 22 provinces les plus touchées. Et de préciser que la situation générale montre une tendance à la réduction de la létalité.
Le patron de la Santé publique a saisi cette occasion en vue de mettre en exergue les actions en cours dont la recherche de cas, la promotion de la surveillance à base communautaire et le renforcement de la surveillance aux points d’entrée et points de contrôle. Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de vaccination, Roger Kamba a évoqué la réception par le pays d’environ 100.000 doses de vaccins Mpox MVA-BN de la part de l’Union européenne -UE. A l’en croire, ces vaccins vont couvrir six provinces contenant le nombre le plus élevé des cas détectés et onze zones de santé sur les 30 prévues dans la riposte. Poursuivant, il a informé le Conseil que d’autres pays se sont annoncés pour la dotation des vaccins. C’est le cas des USA, de la France et du Japon.
«Ces vaccins, quoique ciblant particulièrement les adultes, peuvent aussi être utilisés par les enfants», a-t-il indiqué, ajoutant qu’ils vont contribuer à la diminution de l’expansion de la maladie aussi bien que sa sévérité. «Pour ce qui est du choléra, il a été signalé une diminution sensible du nombre de nouveaux cas grâce aux efforts de riposte déployés», a-t-il noté rassurant que le dispositif reste opérationnel pour venir à bout de cette épidémie qui sévit notamment dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Haut-Katanga, le Haut-Lomani. Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention a en outre présenté, à cette même occasion, le Plan national de développement sanitaire 2024-2033, lequel a été élaboré et adopté au terme d’un processus participatif et inclusif par tous les acteurs du secteur sanitaire. A savoir que tous ces points développés ont rencontré l’approbation de la Réunion du Conseil des ministres qui en a pris acte.