Paul Nsapu Mukulu, président destitué le 1er septembre dernier par la Plénière, décide désormais à troubler la bonne marche de la Commission nationale des droits de l’homme -CNDH. Selon un communiqué de cette institution d’appui à la démocratie rendu public le 11 octobre et signé par sa nouvelle présidente, Me Gisèle Kapinga Ntumba, le commissaire Paul Nsapu, appuyé par ses lieutenants, a empêché, le même mercredi 11 octobre, une délégation des partenaires d’accéder au siège de l’institution.
La CNDH, à travers sa présidente Me Gisèle Kapinga, a déploré «ce dérapage qui frise l’incident diplomatique». Dans le même document, la CNDH a présenté «ses sincères excuses auxdits partenaires».
Ce communiqué a fait savoir que les autorités judiciaires compétentes ont été saisies quant à ce. Il est à noter que Me Gisèle Kapinga jouit pleinement de ses fonctions à la tête de la CNDH après son élection par ses paires commissaires. La cérémonie de remise et reprise entre la nouvelle présidente de la Commission nationale des droits de l’homme, Gisèle Kapinga, et le président déchu, Paul Nsapu, a eu lieu le lundi 9 octobre 2023 au siège de l’institution.
Sans grande surprise, Paul Nsapu, destitué par la plénière et dont la requête auprès du Conseil d’Etat a été jugé irrecevable, a brillé par son absence, bien qu’ayant été notifié, selon le commissaire Didier Kimbumbu, en bonne et due forme par un huissier de justice. La nouvelle présidente de la CNDH, Me Gisèle Kapinga, a promis lors de sa prise des fonctions de «travailler avec vous tous».
