La Mutuelle financière des femmes africaines -MUFFA- n’est pas une filiale d’Afriland First Bank CD, elle est une mutuelle autonome. C’est le Directeur général adjoint d’Afriland Bank CD, Patrick Kafindo, qui a établi cette distinction, mercredi 10 mars dernier, à la faveur d’une conférence de presse tenue au lendemain de l’inauguration de cette mutuelle à Kinshasa.
Voulant clarifier le lien de collaboration qui existe entre ces deux institutions, le DGA Patrick Kafindo s’est expliqué en ces termes : «les femmes se sont mises ensemble et Afriland First Bank a constaté qu’elles veulent se prendre en charge. D’où Afriland First Bank les soutient pour aller loin avec les femmes». Et de renchérir: «les femmes sont nombreuses; elles soutiennent la famille. Pour aider la famille africaine et donc la société africaine dans son ensemble, nous soutenons les actions des femmes. Ce qui justifie le choix de la date du 8 mars qui marque l’inauguration de la première MUFFA à Kinshasa». A en croire Patrick Kafindo, l’inauguration de la première MUFFA de la RD-Congo témoigne de l’attachement de sa Banque à l’autonomisation de la Femme Africaine en général et Congolaise en particulier.
«La MUFFA en elle-même, c’est la composante féminine du modèle MC2 développé par le Dr Paul Fokam depuis plus de 30 ans, qui prône la création de la richesse par la mise ensemble des moyens et compétences d’une communauté donnée en s’appuyant sur quatre piliers essentiels: la restauration de la dignité africaine; l’auto prise en charge de la population afin de vaincre la pauvreté; la promotion de l’épargne et; la création par la population d’une micro banque lui appartenant, gérée par elle et à son service», a-t-il renseigné à la presse, soulignant que pour Afriland First Bank CD, «avec cet instrument, la femme RD-congolaise se donne le moyen de financer ses activités commerciales afin de créer la richesse dans sa famille».
Quant à ce que pourrait attendre Afriland First Bank CD en termes de gain en parrainant cette mutuelle, Patrick Kafindo a expliqué: «comme l’indique le nom de notre Banque, nous sommes africains et avons l’obligation de soutenir les couches défavorisées de l’Afrique pour leur bien-être. En dédiant une section entière à la femme, Afriland First Bank CD croit fermement que les femmes sont capables de créer de la richesse en épargnant et en mettant en commun leurs moyens et compétences».
Sachant que la majorité des femmes RD-congolaises vivent dans la pauvreté, plusieurs questions sont aussi issues de cette initiative d’Afriland Bank RDC. Notamment comment arriveraient-elles à épargner? Comment la MUFFA sera efficace pour des gens qui ont du mal à épargner? Pour celles qui arrivent à épargner, leur petite épargne suffira-t-elle pour financer des activités telles que vous le dites?
A toutes ces questions, le Directeur général adjoint d’Afriland First Bank CD n’est pas resté aphone: «vous savez pour épargner, il faut juste décider, ce n’est pas un problème de pauvreté. Dès lors que je décide d’épargner un franc sur les 100 que je gagne, je commence à devenir riche. En plus de l’épargne des femmes, la MUFFA a un parrain naturel qu’est Afriland First Bank CD, nous avons donc l’obligation d’accompagner la MUFFA à avoir les moyens de sa politique avec des lignes de crédit au taux bonifié».
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