Les uns et les autres ont les yeux braqués sur l’évolution du processus électoral en RD-Congo et surtout la manière dont le nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante -CENI- travaille. C’est dans ce cadre que Simon-Pierre Nanitelamio, directeur adjoint à la Division de l’assistance électorale du Département des Affaires politiques et de consolidation de la paix, a conduit une mission des Nations unies à Kinshasa pour prendre langue avec le président de la CENI, Denis Kadima Kazadi.
La délégation s’est entretenue le mardi 22 mars avec le numéro 1 en présence de quelques membres du bureau et de la plénière. Se conformant aux procédures en vigueur, la CENI a introduit une requête le 15 décembre 2021 faisant part de l’évolution du processus électoral et de tous les aspects y relatifs, le déploiement de cette mission en constitue une réponse qu’elle était en droit d’attendre. «Chaque fois que les Nations unies reçoivent d’un État membre de l’organisation une demande d’accompagnement en matière électorale, une équipe est déployée pour venir discuter avec les principaux acteurs. La démarche consiste à essayer d’évaluer ensemble le contexte dans lequel les élections vont se dérouler: les différents défis, les contraintes et aussi identifier de concert les besoins nécessaires.
Et également voir dans quelles conditions les Nations unies pourraient accompagner l’État membre», a fait savoir Simon-Pierre Nanitelamio, précisant que «dans le cadre de la RD-Congo, nous avons reçu une requête en décembre 2021 de la CENI. Ce qui justifie les échanges que nous avons eus avec le président Denis Kadima et les membres du bureau. Après, nous allons rencontrer d’autres acteurs au niveau du gouvernement, d’autres institutions, des partis politiques, des organisations de la Société civile ainsi que des partenaires internationaux qui sont ici sur place».
La Centrale électorale s’est dotée d’une feuille de route des opérations programmées assortie de contrainte et a balisé le chemin qui devra conduire à l’organisation des élections démocratiques, transparentes et apaisées en 2023.
Octave MUKENDI