Ben Carlos Yanda. C’est cet investisseur RD-congolais aux ambitions grandioses. Au cours d’un point de presse organisé le lundi 30 octobre à Kinshasa, cet opérateur économique a fait part de ses réalisations ces 5 dernières années en RD-Congo alors qu’il a réussi à convaincre des investisseurs américains à s’intéresser à plusieurs secteurs de l’économie RD-congolaise, principalement dans les secteurs minier, forestier, pétrolier, maritime mais aussi dans l’aviation et les ciments, sous couvert de Rock Congo, la société dont il est Administrateur gérant. «Nous avons déjà créé 12 sociétés. Bientôt, nous allons installer deux grandes cimenteries: l’une au Kasaï et l’autre dans le Sud-Ubangi», a annoncé Ben Carlos Yanda.
Cet opérateur économique a dit ne pas comprendre comment la RD-Congo peine à convaincre des investisseurs pour financer des projets à intérêt général, notamment la réhabilitation du réseau routier national, estimée à tout juste 8 milliards de dollars. «Avec un peu de volonté, on peut développer et désenclaver ce pays», a-t-il lancé, non sans brandir les réalisations de son groupe dans le grand Katanga et dans le Kivu.
«Accéder au rang d’ambassadeur itinérant du Chef de l’Etat»
Malgré tous ces investissements estimés à 20 millions de dollars et financés par des investisseurs américains, également présents au point de presse, Rock Congo se trouve confrontée à diverses difficultés administratives. Pour y remédier et ramener de plus gros capitaux, Ben Carlos Yanda veut désormais miser sur le rapprochement entre le secteur public et les privés. «Les investissements sont plus rassurés quand l’Etat est partie prenante.», a-t-il fait remarquer. Sûr de ses capacités de persuasion, Ben Carlos Yanda s’est dit prêt à convaincre de gros investisseurs afin de ramener la RD-Congo dans «un élan d’émergence».
De retour au pays au début du mandat du Président Tshisekedi, ce RD-Congolais issu de la diaspora a longtemps travaillé dans l’ombre du Président Tshisekedi pour ramener des investisseurs. «Le Président nous avait promis la mise sur pied d’une Cellule climat des Affaires, il l’a fait. Nous avons fait quelque chose également en ramenant des investisseurs», a-t-il rappelé. Dans cette périlleuse mission, il a cependant affronté plusieurs épines suite à sa position externe. «Beaucoup de projets sont avortés dans ce pays suite à la lenteur de l’administration et le comportement des officiels», a-t-il déploré. Un problème qu’il veut régler en étant désormais dans le système, précisément en accédant à la fonction d’ambassadeur itinérant du Chef de l’Etat. «Nous allons mettre le mind que nous avons appris ailleurs au service de la Nation», a promis ce docteur en géologie qui a regretté particulièrement l’avortement d’un projet d’installation d’une compagnie aérienne dubaïotte suite à un blocage administratif au ministère des Transports. Tapant le poing du la table, il se propose de changer les choses pour accompagner la vision du Chef de l’Etat.
